• Marin Camus Mimb et Eteki ont comparu le 17 janvier
• Les juges ont suivi la requête des avocats de Malicka
• Eteki tente une nouvelle fois de sortir de la prison
La Coupe d’Afrique des Nations n’est pas sucrée pour le journaliste sportif Martin Camus Mimb et son ami Wilfrid Eteki. Accusés de plusieurs infractions telles (publications obscènes, proxénétisme, diffamation, déclarations mensongères et cybercriminalité), Mimb et Eteki ne sont pas sortis d’affaire. Leurs avocats n’ont pas réussi à éviter la jonction des deux procès en cours. En effet cette anomalie dénoncée par les avocats de Malicka avait pour conséquence, la multiplication des dates d’audience et surtout les difficultés d’application de la décision qui sera rendu au terme des procès. Lors de l’audience de ce 17 janvier 2021, le tribunal de première instance de Bonajo Douala a suivi les avocats de Malicka BAYEMI SANGO et ordonné la jonction des deux procédures. Une nouvelle audience a été programmée pour le 24 janvier 2021 afin de démarrer les débats.
Eteki change de méthode
Selon les informations rapportées par les confrères du site d’information Benskin2linfo, Wilfried Eteki s’est attaché les services d’un avocat inscrit au barreau de Paris. Celui-ci a introduit une demande de libération provisoire de son client.
« Un nouvel avocat pour Wilfried ETEKI. Également inscrit au barreau de Paris, ce dernier a déposé sa lettre de constitution et sollicité la mise en liberté provisoire », indique le journal.
Les avocats de Malicka ont également lors de l’audience, relevé l’absence des scellés, importants pour la suite du procès qui prend une nouvelle tournure avec la jonction des deux procédures. « Où sont passés les scellés. L’absence de ces moyens de preuve au nombre desquels se trouvent les vidéos annihilantes pour Malicka BAYEMI a été relevé par Maitre FOUSSE », rapporte la source.
Douche froide
En détention provisoire depuis le 16 novembre 2021 après avoir passé plusieurs semaines en détention, le Directeur Général de RSI, Martin Camus Mimb n’est pas au bout de ses peines. L’homme présenté comme l’un des meilleurs commentateurs de match en Afrique francophone se voyait déjà au crachoir pour commenter la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce rêve ne se réalisera pas pour le talentueux journaliste. La CRTV vient de retirer le nom de Martin Camus Mimb des journalistes retenus pour faire vivre cette compétition internationale au reste du monde.
Selon une source proche de la CRTV, la décision de ne pas s’attacher les services de Martin Camus Mimb se justifie par son statut d’inculpé. En effet le journaliste bien qu’en liberté est poursuivi pour plusieurs infractions (publication obscènes, fausses nouvelles, proxénétismes et diffamations). D’autres sources indiquent que la télévision ne souhaitait pas s’attirer la colère des Camerounais au pendant cette période de la CAN compte tenu du scandale sexuel dans lequel Camus Mimb était impliqué.
En effet plusieurs personnes ont témoigné sur les réseaux pour dénoncer les pratiques sexuelles de Martin Camus Mimb. Tout a commencé par la diffusion sur les réseaux sociaux d’une sextape réalisée dans le bureau de Martin Camus Mimb. Niant son implication dans la réalisation de cette vidéo à caractère sexuel, il avait menacé porter plainte contre les visiteurs qui avaient profité de son absence pour s’offrir une partie de jambe en l’air. Pour narguer les Camerounais, il a déclaré sur une chaîne de télévision privée que ce n’est pas de sa faute si les filles le trouvent séduisant. Confondus finalement par des preuves accablantes de son implication dans cette étape, Camus revient sur ces propos tout en présentant ces excuses publiques au peuple.