La Cour Suprême du Cameroun examinera enfin le recours introduit par l’ancien ministre d’État et prisonnier politique Marafa Hamidou Yaya le mardi 22 mars, avec 3 ans de retard.
Convocation mardi 05 avril 2016 de l’audience appelée à examiner le recours introduit par l’ancien ministre d’Etat et prisonnier politique Marafa Hamidou Yaya (photo), soit avec 3 ans de retard.
Mardi 22 mars le Premier Président de la Cour suprême M. Daniel Mekobe Sone a reporté la cause au 5 avril, du fait de l’absence de M.Yves Michel Fotso, co-accusé du ministre Marafa Hamidou Yaya dans l’affaire du BBJ-2. L’homme d’affaire est toujours alité selon ses avocats.
Cette convocation est-elle accidentelle? NON.
En effet dans le contexte local troublé par les appels partisans à la candidature du Président BIYA pour une élection présidentielle anticipée après une révision constitutionnelle, puis le drame de l’Hôpital Laquintinie à Douala…
L’acquittement ou la confirmation de la condamnation inique sur une fallacieuse «complicité intellectuelle de détournement de deniers publics» du prétendant sérieux à la Présidence du Cameroun qu’est M. Marafa Hamidou Yaya…aura toute sa signification.
C’est pourquoi nous invitons toutes les personnes éprises de Liberté et de Justice à s’y intéresser de plus près.
Car derrière ce procès politique pourrait aussi se nouer la concrétisation à court et moyen terme de l’aspiration légitime à une transition ou à une alternance démocratique au Cameroun.
Que la cour suprême du Cameroun dise enfin droit, et uniquement le droit !