Affaire Marc Brys : Jean Lambert Nang pris en flagrant délit de mensonges grossiers

Jean Lambert Nang Tribalisme Kkkkkk Jean Lambert Nang pris en flagrant délit de mensonge : 'Il n’est pas honnête à propos de Marc Brys'

Wed, 5 Mar 2025 Source: www.camerounweb.com

L'écrivain et romancier Calvin Djouari a récemment exprimé son désaveu des propos de Jean Lambert Nang concernant la gestion de l’équipe nationale du Cameroun par Marc Brys et Rigobert Song. Selon Nang, il n’y aurait « aucune différence » entre les deux périodes. Cependant, pour Djouari, cette analyse est réductrice et ne prend pas en compte des éléments essentiels qui distinguent l’ère de Brys de celle de Song.

« Si Jean Lambert Nang affirme qu’il n’y a aucune différence entre les Lions de Brys et ceux de Song, une observation plus fine permet pourtant de nuancer ce constat », écrit Djouari. Selon lui, l'élément clé qui marque cette différence est avant tout la sérénité instaurée par Marc Brys. Tandis que sous la direction de Rigobert Song, l’équipe était fréquemment confrontée à des choix controversés, une gestion perçue comme chaotique et une pression constante qui altérait l’atmosphère autour des Lions Indomptables, l’arrivée de Brys a permis d’apaiser les tensions. Djouari souligne que ce vent de calme qui souffle sur l’équipe est déjà un premier signe de réussite, même si les résultats concrets se feront attendre.

Le romancier explique que la stabilité, la gestion sereine du groupe et la communication claire instaurées par Marc Brys représentent une rupture avec les troubles de l’ère Song. « L’histoire du football nous enseigne que la construction d’une équipe solide ne repose pas uniquement sur des résultats immédiats, mais aussi sur la capacité à créer un environnement stable et maîtrisé », poursuit Djouari. Il juge que, même si le Cameroun n'a pas encore trouvé sa révolution footballistique, la sérénité instaurée par Brys pourrait se révéler comme un atout précieux à long terme.

Le débat prend un tournant personnel lorsque Djouari évoque Jean Lambert Nang, dont les récentes prises de position lui semblent teintées d’amertume. « Moi qui avais appris à apprécier son éloquence journalistique, son verbe lyrique et ses analyses d’antan, je peine aujourd’hui à comprendre ce qui semble être un revirement teinté d’amertume », confie-t-il. Djouari s'interroge sur les motivations de Nang : « Serait-ce la nostalgie d’une époque révolue ou le regret de ne plus être aux premières loges d’un festin dont il fut jadis un convive privilégié ? »

Djouari va plus loin dans sa critique, se demandant si l’analyse de Nang n’est pas motivée par une quête de reconnaissance auprès de Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT, dans l’espoir d’une réhabilitation tardive. « Ne sommes-nous pas face à une posture qui confine davantage à la supplique qu’à la critique constructive ? », interroge Djouari, rappelant qu’un véritable leader doit dire les choses avec justesse, plutôt que de chercher à se faire une place dans l’ombre d’un pouvoir vacillant.

L’écrivain se remémore également un épisode de sa vie en Mauritanie, il y a 18 ans, lorsqu’il a accueilli deux journalistes camerounais chez lui. C’est au cours de cette rencontre que le nom de Jean Lambert Nang est revenu dans les discussions. Selon les témoignages qu’il a reçus à l’époque, Nang aurait été perçu comme un homme avide et intéressé, peu enclin à partager, préférant profiter des largesses du système. Djouari, qui admet que ces récits doivent être pris avec précaution, évoque un portrait bien différent de celui que Nang s’est efforcé de construire publiquement.

L’ironie du sort, selon Djouari, réside dans le fait que Nang, aujourd’hui retraité et apparemment confronté à des réalités moins clémentes que celles auxquelles il aspirait, semble nourrir un ressentiment envers le football camerounais et ceux qui continuent de l’incarner. Mais, comme le souligne Djouari, il convient de se demander ce qu’il reste d’un homme lorsque l’histoire s’écrit sans lui. « Une voix qui résonne encore, ou un bruit cherchant désespérément à retrouver son écho ? », conclut-il, laissant planer le doute sur les véritables motivations derrière les critiques de Nang.

Source: www.camerounweb.com