Ce lundi 25 mars s'ouvre véritablement le procès des personnes inculpées pour l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Pendant ce procès, Amougou Belinga et Maxime Eko Eko risquent de donner des noms, s'ils constatent réellement que leurs "complices" et probables commanditaires de l'assassinat du journaliste veulent les laisser plonger seuls.
En effet, les avocats du PDG du groupe l'Anecdote et de l'ancien patron de la DGRE, à la veille de l'ouverture du procès, auraient dénoncé un complot contre leurs clients respectifs.
"Les avocats de la défense, notamment ceux de Jean Pierre AMOUGOU BELINGA et de Léopold Maxime EKO EKO ont crié au complot, tout au long des enquêtes et même après la publication de l'ordonnance de renvoi du juge d'instruction NZIE, qui selon eux vise à cacher la vraie identité de ceux qui auraient ordonné l'assassinat crapuleux de Martinez ZOGO", écrit notre collègue et lanceur d'alerte Paul Chouta.
"Sans vouloir ici donner un quelconque crédit à leur thèse, on ne peut ne pas mentionner que leurs accusations visent particulièrement le SGPR Ferdinand NGOH NGOH", ajoute t-il.
Aujourd’hui, la seule certitude que nous ayons est que le célèbre animateur MARTINEZ ZOGO, qui par ses sorties dérangeait manifestement des personnes puissantes, a été sauvagement assassiné par et avec les moyens de la DGRE. Reste à savoir, à présent, pour le compte exact de qui. Le procès qui s'ouvre demain est très attendu.
Les personnes soupçonnées jouent gros, tout comme celles qui, encore en liberté et en fonction, sont accusées par la rumeur colportée par certains suspects et leurs soutiens dont le niveau l'engagement interroge.