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Affaire Martinez Zogo: 7 cadres de la DGRE auditionnés au Tribunal Militaire

7 cadres de la DGRE ont été appelés pour des confrontations

Wed, 22 Nov 2023 Source: www.camerounweb.com

Le directeur par intérim de la DGRE, James Elong Lobe et 6 autres cadres du service de renseignement ont été entendus par le Tribunal militaire cette semaine, dans le cadre de l'assassinat de Martinez Zogo.

Ces policiers et gendarmes en fonction à la DGRE n'ont pas été inculpés pour l'assassinat. Ils répondent à une invitation des juges, pour faire la lumière sur les donneurs d'ordres. Ils sont donc là pour une confrontation.

Nos confrères de Jeune Afrique ont dans un article, dévoilé comment d'est passé cette confrontation.

"Pour démêler le vrai du faux dans les déclarations des deux protagonistes, le tribunal militaire a donc fait venir pas moins de sept responsables de la DGRE, collègues et collaborateurs des deux suspects, lesquels ont défilé tour à tour dans la salle des confrontations. Parmi eux, le commissaire de police James Elong Lobe, qui avait, lui aussi, déjà été entendu, aussi bien par la commission mixte que par le juge d’instruction Sikati Kamwo", écrit Jeune Afrique.

"... L’un des points d’achoppement était celui de savoir si Justin Danwe avait été officiellement mandaté par les services de renseignement, comme il l’a laissé entendre. Aux arguments du directeur des opérations de la DGRE, qui soutenait avoir été dans le bureau de son patron le 18 janvier pour lui faire un état d’avancement de la mission, et le 23 du même mois pour lui en rendre compte, les agents de la DGRE, tout comme Eko Eko, ont unanimement affirmé qu’il n’en était rien", ajoute notre confrère.

L'on se rappelle que dans un récent communiqué, les avocats de Maxime Eko Eko à savoir: Ngoumou Josiane Florence, Ndjana Ndjana Bernard Hosanna, Ofomo Toueli Justin, Ndjah Joseph Désiré, Licken Junior, Singha Jean Paul, Jean Pierre BUYLE et Seri Simplice Zokou Avocats, ont dévoilé que leur client a souhaité et obtenu des séances de confrontation avec son unique accusateur et des témoins, afin de prouver son implication dans l'enlèvement et l'assassinat de Martinez Zogo.

"Agissant en leurs qualités de conseils de M. Léopold Maxime EKO EKO, portent à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que Monsieur le Juge d’Instruction près le Tribunal Militaire de Yaoundé à récemment procédé à un ensemble de confrontations dans le cadre de l’affaire dite Martinez ZOGO.

Ainsi donc, à la demande de M. Maxime Léopold EKO EKO, celui-ci a-t-il été confronté à un ensemble de témoins et à son unique accusateur ; les allégations formulées par ce dernier n’ont pu être soutenues à l’encontre de monsieur Maxime Léopold EKO EKO, que du contraire", écrivent les avocats du commissaire divisionnaire.

"Il s’ensuit que, comme M. Maxime Léopold EKO EKO n’a eu de cesse de l’affirmer depuis sa mise en cause infondée dans cette tragique affaire, aucune charge ne saurait être valablement retenue contre lui ; Ce, d’autant plus que l'article 311 du code camerounais de procédure pénale prescrit que « Le Tribunal ne peut fonder sa décision sur la déposition d'un co-prévenu à moins qu'elle ne soit corroborée par des témoignages d'un tiers non impliqué dans la cause ou par tout autre moyen de preuve », ce qui n’est pas le cas en l’espèce. Les Avocats de M. Maxime Léopold EKO EKO se félicitent de cette étape importante vers la manifestation de la vérité et expriment leur confiance en la Justice afin que l’innocence de leur client soit définitivement établie", écrivent-ils également dans le communiqué.

Source: www.camerounweb.com