Le journaliste Jacques Blaise Mvié, Directeur de publication du journal La Nouvelle, affirme être la cible d’une traque orchestrée par des officines noires acquises à la cause de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga, inculpé dans le cadre de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo en janvier 2023.
Lebledparle.com apprend ce matin qu’un autre journaliste est menacé dans le cadre de l’affaire en cours, liée à l’assassinat de Martinez Zogo. Dans une alerte donnée ce lundi 9 septembre 2024 sur les réseaux sociaux, Jacques Blaise Mvié, le Directeur de publication du tabloïd La Nouvelle, déclare être en danger.
« Il me revient de sources suffisamment crédibles que des cabinets noirs à la solde des inconditionnels de Jean Pierre Amougou Belinga, sont à la manœuvre pour me faire arrêter au seul motif que je soutiens le ministre d’État SGPR, accusé par eux d’être le commanditaire de l’assassinat de Martinez Zogo », alerte le journaliste.
Jacques Blaise Mvié nie toute implication dans l’assassinat du célèbre animateur de l’émission « Embouteillage » sur Amplitude FM. « Je tiens à dire à haute et intelligible voix que je n’étais pas là où les persécuteurs de ce journaliste l’ont enlevé mardi le 17 janvier 2023 à 20 h à Yaoundé », clame le Directeur de publication du journal La Nouvelle.
Voici l’Intégralité de Sa Sortie
« Il me revient de sources suffisamment crédibles que des cabinets noirs à la solde des inconditionnels de Jean Pierre Amougou Belinga, sont à la manœuvre pour me faire arrêter au seul motif que je soutiens le ministre d’État SGPR, accusé par eux d’être le commanditaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Je tiens à dire à haute et intelligible voix que je n’étais pas là où les persécuteurs de ce journaliste l’ont enlevé mardi le 17 janvier 2023 à 20 h à Yaoundé.Donc je ne peux pas savoir qui sont ses assassins. Encore moins les commanditaires de son assassinat, pour prétendre défendre qui que ce soit aujourd’hui. Je suis journaliste et je rends compte le fruit de mes enquêtes, tout en m’interdisant de commenter pour perturber ou tenter d’influencer le cours du procès qui passe actuellement au tribunal militaire. Que des cabinets noirs s’emploient avec beaucoup de frénésie à concocter des motifs pour me faire arrêter et m’envoyer à Kondengui pour m’empoisonner quand j’y serai, ne relève que des pratiques barbares et criminelles, condamnées par les lois de notre pays. De persistantes rumeurs de ce type avaient déjà été entendues avant ma convocation mercredi le 18 janvier 2023 à la DRPJ. Ainsi je prends à témoin l’opinion nationale et internationale, tout en alertant les autorités compétentes de notre pays, si d’aventure il m’arrivait quelque chose. »
Ces déclarations de Jacques Blaise Mvié soulèvent des questions sur la sécurité des journalistes au Cameroun, en particulier ceux impliqués dans des affaires sensibles comme l’assassinat de Martinez Zogo. Les réactions officielles des autorités compétentes et des organisations de défense des droits des journalistes sont attendues avec impatience.