Affaire Martinez Zogo : Le business de la mort

Martinez Zogo

Tue, 18 Apr 2023 Source: www.camerounweb.com

A l'instar des décorations, traiteurs, maîtres de chœurs et autres pleureuses professionnelles qui gravitent habituellement, jour et nuit, autour des maisons endeuillées, un étrange business s'est construit autour de l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo. En fait, c'est l'impression qui se dégage davantage en observant l'activisme débordant de ces porte-étendards auto-proclamés d'une certaine Ekang Connection qui semblent avoir flairé le filon juteux en se spécialisant sur les réseaux sociaux et dans les médias dans la défense systématique de Jean Pierre Amougou Belinga, ainsi soutenu, bec et ongle, par cette petite et fervente bande d'influenceurs, de journalistes et d'intellectuels braillards et fanatisés. Peuple de passions et de contrastes, ces Camerounais naguère dignes semblent avoir aujourd'hui, fui la raison, la décence et la modération. Assurément parce qu'ils ont commencé à bien se distribuer les parts du gâteau sanguinolent placé au buffet depuis l'assassinat de Martinez Zogo. Ou encore, parce que ceux-ci espèrent être récompensés pour tous leurs services actuellement rendus à la cause macabre. Une cause dont ils s'emploient ubuesquement à masquer les côtés douteux, qu'il s'agisse de toutes les accusations qui accablent de manière implacable, leur mentor en mauvaise posture et au bord de la crise de nerf. L'essentiel pour eux, semble de parvenir au but en faisant feu de tout bois, quitte à piétiner certaines valeurs cardinales de la condition humaine en banalisant la mort. Ainsi, à chaque polémique, ces derniers temps, des contrefeux sont aussitôt allumés, avec une certaine frénésie luciférienne.

A l'instar des décorations, traiteurs, maîtres de chœurs et autres pleureuses professionnelles qui gravitent habituellement, jour et nuit, autour des maisons endeuillées, un étrange business s'est construit autour de l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo. En fait, c'est l'impression qui se dégage davantage en observant l'activisme débordant de ces porte-étendards auto-proclamés d'une certaine Ekang Connection qui semblent avoir flairé le filon juteux en se spécialisant sur les réseaux sociaux et dans les médias dans la défense systématique de Jean Pierre Amougou Belinga, ainsi soutenu, bec et ongle, par cette petite et fervente bande d'influenceurs, de journalistes et d'intellectuels braillards et fanatisés. Peuple de passions et de contrastes, ces Camerounais naguère dignes semblent avoir aujourd'hui, fui la raison, la décence et la modération. Assurément parce qu'ils ont commencé à bien se distribuer les parts du gâteau sanguinolent placé au buffet depuis l'assassinat de Martinez Zogo. Ou encore, parce que ceux-ci espèrent être récompensés pour tous leurs services actuellement rendus à la cause macabre. Une cause dont ils s'emploient ubuesquement à masquer les côtés douteux, qu'il s'agisse de toutes les accusations qui accablent de manière implacable, leur mentor en mauvaise posture et au bord de la crise de nerf. L'essentiel pour eux, semble de parvenir au but en faisant feu de tout bois, quitte à piétiner certaines valeurs cardinales de la condition humaine en banalisant la mort. Ainsi, à chaque polémique, ces derniers temps, des contrefeux sont aussitôt allumés, avec une certaine frénésie luciférienne. Surtout avec pas mal de culot et d'amoralité pour imposer dans l'opinion leur vérité sur le Pdg du groupe l'Anecdote. C'est ainsi que, magnifiée par l'omniprésence et la toute-puissance des nouvelles technologies de l'information qui ont fait de la terre le village planétaire, leur campagne de désinformation est vécue ou suivie au Cameroun et dans le reste du monde, par des centaines de millions de personnes. Le véritable problème, ce sont leurs sources : la rumeur, le fameux kongossa des bistrotiers que ces dévergondés propagateurs de grossiers mensonges s'emploient sans sourciller à transformer en vérité... S'il existe quelque part un tribunal de justice universelle, ne doit-il pas se saisir de tant de cynisme et de cruauté ? Pourtant, en face, c'est le silence le plus total. Car, dans ce genre de dossier, il faut toujours éviter ce que les spécialistes appellent, l'emballement irrationnel dans lequel on ne sait plus de la machine judiciaire ou de la machine médiatique, laquelle entraine l'autre, en perdant tout contact avec la réalité.

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