La récente cérémonie de présentation des vœux au couple présidentiel camerounais, Paul et Chantal Biya, a été marquée par des absences notables, soulignant les enjeux politiques en coulisses. Parmi les personnalités influentes absentes figurait Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, suscitant des spéculations sur les raisons de son retrait.
Selon des sources proches du pouvoir, Ferdinand Ngoh Ngoh était présent au palais d'Etoudi lors de la cérémonie, mais a choisi de rester discret, échappant ainsi aux caméras. Des murmures circulent dans les couloirs du palais, suggérant que cette discrétion pourrait être liée à la désapprobation présumée du président Paul Biya concernant la gestion de l'affaire Martinez Zogo.
L'affaire Martinez Zogo, du nom du journaliste tragiquement assassiné en janvier de l'année précédente, a pris une tournure politique, impliquant des personnalités influentes telles que Jean-Pierre Amougou Belinga, patron du groupe l'Anecdote, et des responsables de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE).
L'absence de Ngoh Ngoh lors de cet événement diplomatique de premier plan soulève des questions sur les tensions au sein du gouvernement camerounais, mettant en lumière les ramifications politiques de l'affaire Martinez Zogo. La discrétion de Ngoh Ngoh pourrait être interprétée comme un signe de sa position délicate dans cette affaire.
Marcel Niat Njifenji, président du Sénat, et Michel Meva’a M’Eboutou, secrétaire général du Sénat, étaient également absents en raison de problèmes de santé. Cependant, leur absence n'a pas manqué de susciter des interrogations, ajoutant une dimension politique à un événement traditionnellement protocolaire.
Ces absences remarquées viennent souligner les complexités et les enjeux au sein de la scène politique camerounaise, alimentant les spéculations sur les relations tendues entre certains acteurs clés du gouvernement. L'affaire Martinez Zogo continue d'avoir des répercussions au plus haut niveau de l'État, illustrant les défis auxquels est confronté le leadership camerounais dans la gestion de crises politiques sensibles.