Les lettres des journalistes, activistes, de la femme de Martinez Zogo, les différents communiqués envoyés à Etoudi, sont parvenus à toucher personnellement le chef de l'Etat.
Des investigations étaient déjà en cours. Mais le chef de l'Etat après avoir été personnellement saisi par cette affaire de meurtre de journaliste, a immédiatement saisi le Délégué général à la sûreté nationale, puis le Secrétaire d'Etat en charge de la gendarmerie.
Dans une correspondance qui a fuité, le chef de l'Etat demande à ces deux personnalités en charge de la sécurité des Camerounais, l'ouverture d'une enquête et un compte-rendu dans les plus brefs délais.
Quelques temps après la disparition de Martinez Zogo, la Rédaction de Camerounweb a dépêché une équipe sur le terrain qui après recoupement a souligné que le journaliste avait été enlevé devant une Gendarmerie. Cette information a été confirmée par d’autres sources dans la foulée. Selon les informations du lanceur d’alerte Boris Bertolt, le Commandant de cette Gendarmerie est passé aux aveux.
"Le commandant de la gendarmerie où Martinez Zogo a foncé dit avoir entendu un bruit. Il était à l’étage malade sous perfusion. Il a ouvert la fenêtre a regardé à travers le rideau n’a rien vu. Referme la fenêtre et est retourné prendre sa perfusion", a publié le lanceur d’alerte Boris Bertolt.
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