Dans le sillage de l'affaire Martinez Zogo, une nouvelle figure émerge au cœur des investigations du tribunal militaire, suscitant des questionnements intrigants. SAVOM MARTIN STÉPHANE, Président de la Section RDPC Haute-Sanaga et proche du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, se retrouve au centre d'une toile complexe.
Les éléments de la DGRE, lors des auditions, expriment au juge d'instruction leurs craintes d'un "coup dans le coup", indiquant que l'équipe initiale aurait laissé Martinez Zogo en vie. Une révélation qui pousse le juge à explorer une nouvelle piste, conduisant à SAVOM MARTIN STÉPHANE.
Savom Martin Stéphane, en tant que Président de la Section RDPC Haute-Sanaga, entretenait une relation étroite avec Martinez Zogo, comme en témoignent leurs rencontres fréquentes, y compris la veille de l'enlèvement. Cette proximité prend une dimension intrigante, car Savom Martin Stéphane est également un confident du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.
L'enquête révèle que la sécurité de Martinez Zogo était assurée par deux individus équipés d'outils militaires, fournis par le Secrétariat d'État à la Défense. Ces "vrais faux gendarmes" font l'objet d'une procédure judiciaire, et leur connaissance approfondie de Savom Martin Stéphane soulève des suspicions légitimes.
Convoqué en tant que témoin le 27 novembre 2023, Savom Martin Stéphane réagit violemment, accusant le juge d'instruction Sikati de ternir l'image du département de la Première Dame. Cette réaction explosive souligne l'importance de son témoignage potentiel et alimente encore davantage les spéculations autour de son implication dans l'affaire.
L'affaire Martinez Zogo prend ainsi une tournure politique délicate, mettant en lumière les ramifications complexes entre les acteurs politiques, la sécurité nationale et les médias. L'ombre de Savom Martin Stéphane plane, laissant présager des révélations cruciales dans les prochaines étapes de l'enquête.