Affaire Martinez Zogo: René Sadi crie fort sur ceux qui font obstruction à la liberté d'informer

Enlevé le 17 janvier 2023 et retrouvé mort 5 jours plus tard, l'on ne sait toujours pas qui a tué le journaliste Martinez Zogo, ancien DG de la radio Amplitude Fm.

Bientôt 4 mois après son assassinat, l'on ne sait pas qui a tué et qui a ordonné l'assassinat de Martinez Zogo. Tellement d'informations vraies comme fausses (Dieu seul et les commanditaires sauront) ont été diffusées aussi bien sur les médias que sur les réseaux sociaux sur l'affaire qui tient toujours en haleine la presse nationale et internationale.

Ce qui a été su et vu de tous, c'est que Jean Pierre Amougou Belinga, le commissaire Maxime Eko Eko, le Lieutenant-colonel Justin Danwé et bien d'autres personnes ont été arrêtés et jetés en prison. Officiellement, ils sont accusé d'avoir enlevé illégalement et torturé le journaliste. Rien n'est dit sur qui a assassiné le journaliste et qui a donné l'ordre, afin qu'il soit arrêté.

Alors se pose encore une fois la question: qui a tué Martinez Zogo? Même dans le sérail, il est claire que même les voix les plus autorisées, ne sont pas en mesure de répondre à cette question et peuvent se sentir inutile dans le cadre de ce dossier et bien d'autres.

Le ministre de la Communication, Rene Emmanuel Sadi est peut-être parmi ces personnes.

"Dans un État de Droit, nul n'a le droit ni de se faire justice ni de faire obstruction à la liberté d'informer", a-t-il déclaré ce mercredi, lors d'un évènement officiel.

Rappelons, que lorsqu'il avait été interpelé de tout bord à l’annonce de la disparition de l’animateur de radio Martinez Zogo depuis le 17 janvier 2023, le gouvernement sort enfin de son silence à travers un communiqué signé le 20 janvier 2023 par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication.

Deux jours après, le corps sans vie de l’animateur vedette de l’émission quotidienne « Embouteillage » est retrouvé en état de décomposition avancée à Ebogo 2, non loin de Soa, dans le département de la Mefou-et-Afamba, région du Centre. Une onde de choc traversait alors le Cameroun avec des résonances à l'internationale jusqu’à aujourd’hui.