L'affaire Martinez Zogo connaît un nouveau rebondissement. Selon un article exclusif de Jeune Afrique, l'audience du procès des accusés dans l'assassinat du journaliste camerounais a été ajournée au 30 septembre prochain.
Le magazine panafricain rapporte que cette décision de report a été prise par Baudoin Misse Njone, le président du tribunal militaire de Yaoundé. Ce délai supplémentaire a été accordé suite à la demande de certains avocats qui ont sollicité plus de temps pour peaufiner leur dossier.
Jeune Afrique souligne que cet ajournement n'a pas fait l'unanimité parmi les parties présentes. Me Charles Tchoungang, avocat de l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, a vivement critiqué cette décision. Le magazine cite ses propos : "Nous étions prêts à présenter nos exceptions. C'est curieux de constater que des gens viennent à l'audience sans préparer leurs dossiers".
Pour rappel, Jeune Afrique précise que Jean-Pierre Amougou Belinga est accusé de complicité et soupçonné d'être l'un des commanditaires de l'enlèvement meurtrier du journaliste Zogo, aux côtés du lieutenant-colonel Justin Danwe.
Malgré ce contretemps, l'article de Jeune Afrique indique que les parties civiles gardent espoir. Elles attendent de cette prochaine audience, fixée au 30 septembre, qu'elle permette enfin une avancée décisive dans la manifestation de la vérité sur cette affaire qui secoue le Cameroun depuis près de deux ans.
Ce report souligne la complexité de ce procès très médiatisé, qui continue de susciter de vives réactions au Cameroun et au-delà, mettant en lumière les enjeux liés à la liberté de la presse et à l'exercice de la justice dans le pays.