Les récents développements de l'enquête sur l'affaire Martinez Zogo continuent d'émerger, mettant en lumière une série d'arrestations qui semblent toucher un nombre croissant de personnalités influentes.
Suite à la nomination d'un nouveau juge d'instruction au Tribunal militaire de Yaoundé il y a quelques jours à peine, des rapports font état de l'arrestation de Martin Savom, un proche collaborateur de Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général à la présidence de la République.
Selon les informations les plus récentes, le prochain sur la liste des personnalités visées par le juge est le puissant SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh lui-même. Boris Bertolt, bien informé sur l'affaire, soutient que Ngoh Ngoh est impliqué dans l'assassinat qui a secoué le Cameroun en janvier 2023, lié à l'affaire Martinez Zogo.
Une autre arrestation notable concerne le commissaire Seiwang Yves, un haut responsable au sein de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), équivalent camerounais de la CIA. Son implication présumée dans l'affaire Martinez Zogo concerne notamment la mise sur écoute et la géolocalisation de l'individu en question.
Les audiences récentes ont conduit le juge d'instruction à décider de maintenir Martin Savom, le commissaire Seiwang, et plusieurs autres accusés en détention provisoire jusqu'au 19 juin 2024, pour une période de six mois.
Ces arrestations et détentions provisoires marquent une avancée significative dans l'enquête sur l'affaire Martinez Zogo, qui a captivé l'attention du public et des médias au Cameroun. La disparition tragique du journaliste Martinez Zogo continue de soulever des questions et de susciter des débats enflammés au sein du pays.
Malgré cela, l'ombre de l'assassinat persiste, et les appels à la justice deviennent de plus en plus insistants. Cependant, derrière cette quête de vérité se profile une guerre d'influence entre les sphères politique et judiciaire, brouillant les pistes et rendant l'issue de cette affaire incertaine.
Cet assassinat brutal révèle des enjeux bien plus complexes : Martinez Zogo aurait détenu des informations sensibles impliquant des acteurs clés du système politique. Des révélations qui pourraient ébranler les institutions républicaines et menacer la stabilité du pays.