Dans l'affaire du meurtre de Martinez Zogo, plusieurs personnes, dont Jean Pierre Amougou Belinga, Léopold Eko Eko, et le colonel Justin Danwé, ont été inculpées. Parmi les accusés, deux d'entre eux, Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko, ont des femmes magistrates qui auraient pu potentiellement intervenir en leur faveur.
Cependant, en dépit de leurs positions dans le système judiciaire, elles sont contraintes d'observer de loin leurs maris se débattre avec la réalité de la prison de Kondengui comme l'indique un développement du confrère Actu Cameroun.
Sarah Itambi Belinga, la seconde épouse d'Amougou Belinga, a été nommée Juge avocate générale à la Cour suprême du Cameroun en 2020. Avant son mariage avec Amougou Belinga, elle avait déjà eu deux enfants avec son premier mari, Churchill Ewumbue Monono, Conseiller Technique à la Présidence de la République. Cependant, malgré son statut de magistrate hors hiérarchie de 2e grade, la juge Sarah Itambi ne peut pas intervenir dans l'affaire de son mari.
De même, Mme Abega Mbezoa, l'une des quatre épouses de Maxime Eko Eko, est magistrate au Tribunal militaire. Ironiquement, elle avait précédemment été responsable de l'incarcération de plusieurs militants du MRC. Aujourd'hui, elle se retrouve impuissante face à la situation de son mari, Maxime Eko Eko, qui est jugé par un autre de ses collègues au Tribunal militaire.
Il est crucial de souligner que malgré les liens familiaux et professionnels de ces femmes avec le système judiciaire, elles ne peuvent pas intervenir en faveur de leurs maris dans cette affaire. La gravité du dossier et l'indépendance de la justice rendent leur situation délicate. Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les familles des accusés, qui doivent faire face à l'incarcération de leurs proches sans pouvoir influencer le cours de la justice. Cela souligne également l'importance de l'indépendance du système judiciaire et de l'égalité devant la loi pour tous les citoyens, quelles que soient leurs relations familiales ou professionnelles.
Alors que l'affaire Martinez Zogo se poursuit, les épouses d'Amougou Belinga et Eko Eko doivent soutenir leurs maris du mieux qu'elles le peuvent, tout en respectant les principes d'équité et de justice qui sont au cœur du système judiciaire camerounais.