Affaire Martinez Zogo : les révélations des téléphones sur les tensions avec Amougou Belinga

Martinez Zogo Martinez Zogo

Fri, 26 Apr 2024 Source: www.camerounweb.com

D'après les dernières informations rapportées par Jeune Afrique, l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo, brillant journaliste camerounais assassiné en janvier 2023, a permis de mettre en lumière les tensions entre la victime et Jean-Pierre Amougou Belinga, l'un des principaux suspects dans cette scabreuse affaire . Pour ce faire, les enquêteurs ont passé au crible l'ensemble des équipements électroniques saisis dans le cadre de l'affaire, mettant en lumière ainsi des échanges édifiants.

Jeune Afrique rapporte que 24 smartphones, 8 téléphones GSM, 2 tablettes et 1 téléphone satellitaire – de la marque Thuraya – ont été analysés par les enquêteurs, qui se sont intéressés à la période allant de décembre 2022, début de la filature de Martinez Zogo, à janvier 2023. Les téléphones de la victime, présentateur de l'émission « Embouteillage » sur Amplitude FM, ont réservé quelques surprises.

Les échanges retranscrits par les enquêteurs, cités par Jeune Afrique, confirment d'abord que Martinez Zogo et Amougou Belinga étaient à couteaux tirés. On apprend également que deux personnes ont tenté de jouer les médiateurs entre les deux hommes, en demandant à l'animateur de modérer ses propos dans son émission. Parmi elles, Chantal Ayissi, une artiste de la diaspora, qui écrit à Martinez Zogo via l'application WhatsApp, le 1er juin 2022 : « [Laisse] le zomloa des zomlo'o tranquille ». La réponse de Martinez Zogo est sans appel : « C'est Amougou Belinga qui m'a envoyé en prison, ma chère sœur Chantal, lui répond-il sèchement. Est-ce que c'est normal ? »

Ces révélations, rapportées par Jeune Afrique, mettent en lumière les tensions qui existaient entre Martinez Zogo et Amougou Belinga avant l'assassinat du journaliste. Elles soulignent également les efforts déployés par certaines personnes pour tenter de réconcilier les deux hommes. L'enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire qui a secoué le Cameroun.

Source: www.camerounweb.com