Affaire Martinez Zogo : voici ce qui est reproché aux chefs de la DGRE

L’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo a reçu un coup d’accélérateur avec les instructions de Paul Biya répercutées par le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. D’après plusieurs sources concordantes, l’étau se resserre sur plusieurs cadres de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE). Le Directeur des opérations le lieutenant-colonel DANWE JUSTIN, également interpellé, aurait fait de graves déclarations qui accableraient le président du groupe l’ANECDOTE.

Selon des sources concordantes, il est reproché à cette unité spécialisée dans le renseignement son silence sur le plan tramé contre le journaliste Martinez Zogo. Ils auraient tous été au courant du projet. « Je suis à l'écoute mais les nouvelles parlent d'un complot partent du DSP, DGRE avec AB etc qui étaient informés mais n'ont pas lancées l'alerte d'où leurs implications et responsabilités pénale peuvent être engagées », confie une source à CamerounWeb.

« Le lieutenant-colonel DANWE JUSTIN , directeur des opérations de la DGRE a été interpellé hier dans le cadre des enquêtes organisées sur l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Il a passé la nuit en détention au SED avec son chauffeur qui était au volant du véhicule ayant servi à filer le journaliste la nuit de son enlèvement. Le lieutenant-colonel DANWE JUSTIN nommé par Paul Biya le 31 Août 2021 (décret numéro 2021/523) en compagnie de plusieurs de ses hommes aujourd'hui en fuite a d'après ses dires agi à la demande D'AMOUGOU BELINGA. Le lieutenant-colonel a supervisé l'enlèvement et l'assassinat du journaliste Martinez Zogo », a indiqué le lanceur d’alerte N’Zui Manto. Pour l’heure rien ne confirme l’implication d’Amougou Belinga dans l’assassinat barbare de Martinez Zogo.

Selon des sources, les révélations faites par les éléments de la DGRE actuellement en cours d’exploitation mettent à mal un camp dans la course pour la succession de Paul Biya. Si ces informations sont confirmées. Plusieurs ministres qui se livrent au bras de fer avec Ferdinand Ngoh Ngoh se retrouveront en prison avant le grand soir. Le secrétaire général de la présidence de la République est sur le point de se débarrasser de plusieurs concurrents de taille sans effusion de sang. « C'est le début de la transition en paix cette fois car ils ont été tous neutralisé », confie la source.