Affaire Martinez: le rôle trouble d'Arthur Essomba, le neveu militaire d'Amougou Bélinga

Martinez Zogo dit Le Maestro a été filé pendant environ 3 mois avant son enlèvement par les éléments de la DGRE commandés par Justin Danwe. Le plan est ourdi depuis le début du mois de novembre 2022. Cette période correspond au même moment où le véhicule de Diane, épouse de Martinez, avait été plusieurs fois sabotés puisque Martinez utilisait ce véhicule, le sien étant en panne.

- La décision matérielle de monter l'opération d'enlèvement, de torture de Martinez a été prise dans les locaux de la DGRE dès la diffusion par Martinez Zogo des éléments compromettants liés aux lignes 94, 65 et 57. Selon les aveux du même Danwe, le commanditaire serait Amougou Belinga.

-Le 17 janvier 2023 dans l'après midi, jour de l'enlèvement de Martinez Zogo, un neveu de Amougou Belinga au nom de Arthur Essomba, militaire de profession, à bord d'un véhicule de marque Avensis s'est rendu à l'entrée de Amplitude Fm, a appelé Marinez Zogo lui faisant savoir qu'il a document confidentiel à lui remettre. Le Maestro descend de l'immeuble qui abrite la radio, et rencontre le rencontre dans son véhicule Avensis. Ils y restent pendant longtemps. Ce Arthur Essomba dont j'ai révélé l'identité au début de cette affaire avait été arrêté par la commission mixte mais libéré le 4 mars 2023 par le juge Prosper Oyono Ebessa que Sikati a remplacé au tribunal militaire.

- Après la création du groupe Whatsapp "Soa" par l'équipe rassemblée par Danwe après un casting bien connu d'Eko Eko, l'information est parvenue aux oreilles du 2e commando dont Martin Savom, le maire de Bibey est une pièce maîtresse. Ce dernier était parfaitement au fait des intentions macabres du 1er commando. D'où il est poursuivi entre autres pour "Non assistance à personne en danger". Des investigations du nouveau Juge Nzie Pierrot Narcisse devraient nous permettre d'en savoir un peu plus sur sa composition.

- Les procès verbaux d'audition de la commission mixte Gendarmerie-Police font ressortir que les membres du 1er commando sont les suivants:

- Adjudant Lamfu Johnson Ngam

- Maréchal des Logis Chef Godje Oumarou (chauffeur du Pradro gris lors de l'enlèvement).

- ️Adjudant Ebo'o Clément Jules

- Sergent Chef Daouda

- ️Sergent Nana Tongue

- Sergent Jules, Nzockmeping Mital,

-️ Sergent chef Lenoir Dawa Bosco,

- ️ Marechal des Logis Nkoto Jean Leonard.

- Adjudant-chef Nkoto Jean Leonard

Des sources révèlent que c'est le même commando qui a essayé de m'assassiner le 09 mars 2022.

- Martinez Zogo est enlevé devant la brigade de Nkol-Nkoldi alors qu'il tentait d'échapper à ses bourreaux. Les éléments de cette gendarmerie n'ont pris aucune disposition pour intervenir ni alerter les postes de gendarmerie et de police environnant pour intercepter les bourreaux de Martinez Zogo. Le personnel de cette gendarmerie y vit puisque des locaux y ont été construit pour les loger. Le commandant était dans son appartement au moment de l'enlèvement. Dans les normes, les gendarmes qui étaient de garde ce jour ainsi que le commandant doivent être interpellés.

- Le 1er commando dit avoir ensuite transporté à Soa, dans une clairière. Il est à noter qu'ils ne s'accordent pas tous sur le lieux exact. Certains (plus des 3/4 ) parlent aussi de l'Immeuble Ekang. Déshabillé, déjà fortement amoché par les coups reçus, Martinez est enduit d'huile de palme afin que les coups soient incisifs. Plante des pieds arrachée, oreille cou.pée, Martinez est exsangue, il supplie ses bourreaux parmi lesquels Godje qui lui en foncera un bâton dans l'anus. Le Maestro demande de l'eau à boire, il lui sera servi de l'urine et des excréments humains alors qu'il affirmait être asthmatique et ne plus pouvoir bien respirer.

- Selon les experts, le fait d'enfoncer le bâton dans le derrière de Martinez pouvait provoquer une péritonite qui est une inflammation aiguë, localisée ou généralisée, de la fine membrane qui tapisse les organes présents dans l'abdomen ou le péritoine. Ceci conduit à la perforation d’un ulcère ou d’un diverticule du côlon sigmoïde et met en jeu le pronostic vital. S'il n'y a pas intervention dans les 2h qui suivent, la victime décède.

- Dans son rapport, la commission mixte a clairement indiqué qu'à la suite des témoignages des membres du 1 er commando, vu le traitement qu'ils lui ont infligé, Martinez Zogo ne pouvait pas survivre. Cette commission a de ce fait retenu les motifs de "assassinat, complicité d'assassinat etc." qui ont curieusement été changé au tribunal militaire par le juge Oyono Ebessa Prosper en "torture et complicité de torture par aide".

- Les tortures opérées par le 1er commando étaient suivies par le deuxième commando qui fera avorter le projet de faire disparaître le corps de Martinez avec de l'acide.

- Pendant que l'opinion s'inquiétait sur la disparition de Martinez, Boris Bertolt publiera sur la toile, après avoir dit que Martinez criait "Aiee Embouteillages, Embouteillages" quelque part, "a simulé son enlèvement". Quel était le but de nous faire croire que c'était une mise en scène pourtant la victime subissait les supplices les plus inhumains ? C'était quoi l'objectif de nous mettre sur la fausse piste ? Était-ce parce que l'auteur de ce canular, qui a d'ailleurs dit à des gens qu'il s'en fout de ce qui est arrivé à Martinez, était de mèche avec ceux qui voulait faire disparaitre le corps de Martinez ? Bref le karma existe.

- L'Adjudant Ebo'o dit avoir envoyé des vidéos des tortures à Danwe qui à son tour affirme les avoir envoyées à Amougou Belinga.

- Trois jours avant son arrestation, Amougou Belinga a supprimé certains de ses comptes WhatsApp, Télégram et Icloud.

Le travail du nouveau juge d'instruction consiste depuis peu à remonter aux données des divers téléphones/serveurs du Zomloa qui semblent avoir été ôtées du dossier par le juge Sikati.

- Les enquêtes se concentrent aussi sur le 2e commando et de nouvelles arrestations quant à la composition de ce 2e commando et des moyens technologiques ayant permis d'infiltrer le 1er commando sont en cours.

- Une chose est certaine : les suspects impliqués dans cette affaire sont dans les fers, il reste à identifier l'identité de tous les membres et complices du 2e commando, responsables de non assistance à personne en danger etc.