Même s’ils ont été remis en liberté, ils restent à la disposition de l’enquête judiciaire ouverte par le Procureur général près la Cour d’appel du Centre.
Les dernières nouvelles au sujet du décès de Monseigneur (Mgr) Jean-Marie Benoît Bala indiquent que le chauffeur et le gardien de l’échevêché de Bafia interpellés le 2 juin 2017, ont été remis en liberté. Même si le quotidien Le Jour précise dans son édition du 19 juin 2017, qu’ils restent à la disposition de l’enquête judiciaire ouverte suite à la découverte du corps du prélat. Des sources du journal révèlent qu’il s’agit en fait d’«une liberté sous présentation de garants». D’après celles-ci il faut s’attendre à «une enquête longue».
Rappel des faits. Le 30 mai 2017 l’on constate la disparition de l’évêque du diocèse de Bafia. Le 2 juin 2017 sa dépouille est sortie de l’eau dans le fleuve Sanaga au lieu-dit Tsang par Monatélé après moult recherches. Quelques heures seulement après la découverte du corps de Mgr Bala, un gardien du diocèse de Bafia Ibrahim A et un chauffeur Mathieu N sont interpellés. Puis ils sont placés en garde à vue à Yaoundé dans la Région du Centre. Ladite garde à vue d’après le quotidien Le Jour aura duré une dizaine de jours.
«Rien n’a pour l’instant filtré de cette garde-à-vue de deux personnes proches de l’entourage immédiat de l’évêque décédé», écrit le journal. Toutefois ce qu’on sait, c’est que les auditions se poursuivent.
Pour ce qui est du programme des obsèques de Mgr Bala, un proche a confié au quotidien qu’il n’est pas encore prêt. Aussi la semaine dernière la conférence épiscopale du Cameroun a déclaré que le prélat «a été brutalement assassiné». Elle a demandé que les circonstances de la mort soient élucidées.