Gaston Gourmelong, l’homme qui se présente comme le compagnon de la défunte dénonce un harcèlement de la police et des services de renseignement.
Le collectif d’avocats constitué pour porter assistance à la famille de Monique Koumateke accuse. Face à la presse ce lundi 14 mars 2016 à Douala, les juristes ont déclaré que leur client, le nommé Gaston Gourmelong –présenté comme le « vrai » compagnon de la défunte et père des enfants décédés, « subit des pressions énormes pour dire une vérité fabriquée ».
Le concerné confirme et fait état de coups de fils reçus notamment de personnes se présentant comme des membres des services de renseignements. « Je demande aux gens de me laisser tranquille. Je subis trop de pressions. Aussi bien des journalistes que d’autres personnes. Par exemple ce matin, j’ai reçu des pressions de gens qui me disent qu’ils sont des services des renseignements généraux. Certains me disent que… La police est venue me chercher ce matin. Quand je rappelle les numéros par lesquels ces personnes m’appellent, on ne me prend plus au téléphone. Je ne sais pas ce qui se passe », se plaint Gaston Gourmelong.
Il en profite pour dénoncer celui que ses avocats taxent d’usurpation de titre et contre qui ils promettent d’intenter un procès. Le sieur Gourmelong dit que l’homme qui s’est affiché sur les écrans d’Equinoxe télévision avec sa fille ces derniers n’est pas son père. Encore moins celui des jumeaux décédés. « J’ai été scandalisé de voir cet homme se présenter comme le père du bébé qu’il portait, ma fille Gourmelong Ndassé. Je vis avec Monique Koumatéké en concubinage depuis 10 ans. Il y a seulement deux mois que je l’ai envoyée vivre chez sa mère en raison de son état de grossesse », rapporte l’homme pour convaincre de sa qualité de chef du foyer.