ABK Radio a donné l’opportunité au Directeur de publication du journal Kalara pour livrer certains détails de la confrontation entre Amougou Belinga et Emilienne Mvogo dans le bureau du juge d’instruction. Christophe Bobiokono a révélé que le patron du groupe l’ANECDOTE a été incapable de démontrer qu’il avait effectivement donner 50 millions de francs CFA au responsable de centre régional des impôts du Centre accusée de corruption. Les errements de Jean-Paul Amougou Belinga n’ont pourtant pas empêché le juge de décerner un mandat de dépôt contre le fonctionnaire des fiscs.
« Parlant de l’affaire Amougou Belinga contre les impôts, lors de leur confrontation Amougou Belinga n’a pas pu prouver comment il a remis 50 millions de FCFA à Mme Mvogo épouse Biyina », a déclaré Christophe Bobiokono sur ABK Radio .
Evoquant l’affaire Glencore, le journaliste comprend la sortie du DG de la SNH qui tend à protéger sa société. Les accusations de la multinationale qui avoue avoir commis des actes de corruption au Cameroun à hauteur de 7 milliards de francs CFA, visent certains employés et non les sociétés à d’après le Directeur de publication.
« Glencore a plaidé coupable d’avoir donné les pots de vin à certains fonctionnaires travaillant à la SNH et à la SONARA je ne pense pas que Glencore a accusé ces sociétés mais des individus travaillant dans ces entreprises. Ce qui me surprend c’est toute la polémique qu’a provoqué le communiqué de Mr MOUDIKI. Il a le droit de protéger son entreprise »,a-t-il ajouté.
Violent reportage
C’est une petite victoire pour le patron du groupe l’Anecdote Amougou Belinga. Lors de la confrontation prévue ce 31 mai 2022 au bureau du juge d’instruction, les 7 cadres de la Direction Générale des Impôts accusés de concussion, abus de pouvoir, corruption et autres ont brillé par leur absence. Pour la chaîne de télévision Vision 4, l’absence de ces hauts fonctionnaires est la preuve qu’ils ont des choses à se reprocher. Dans un reportage particulièrement déséquilibré, Bruno Bidjang accuse les fonctionnaires d’être véreux avant même la décision de la justice. D’après les sources, tous les cadres de la DGI impliqués dans l’affaire de redressement d’Amougou Belinga sont introuvables depuis une semaine. Il s’agit de :
1) Odi Joseph, Chef de Division des Enquetes et du Contrôle fiscal à la Dgi;
2) Mohamdou Tidiani, Inspecteur Vérificateur au Centre Spécialisé des Impôts des Professions Libérales et l’Immobilier à Yaoundé.
3) Dai-awe Pauline épouse Tabouli, Chef du Centre Spécialisé des Impots des Professions Libérales et de l’Immobiler à Yaoundé;
4) Languel Devert, Inspecteur vérificateur au Centre Spécialisé des Impots des Professions Libérales et de l’Immobilier à Yaoundé ;
5) Amadou, Chef de la Division du Contentieux à la Dgi;
6) Amia Mounamba Gérard, Chef de Cellule du Contentieux au Centre Régional des Impôts du Centre.
7) Ngono Marguerite Edwige épouse Ngwem II, Chef de la Brigade de contrôle et de la Vérification du Centre Spécialisé des Impôts des Professions Libérales et d’Immobilier à Yaoundé.
La fuite de ces cadres n’est pas surprenante. Après l’audition de la Régionale du Centre Emilienne Mvogo aucours de laquelle Amougou Belinga n’a pas été en mesure d’apporter la moindre preuve des faits reprochés aux collaborateurs de Moppa, les 7 autres ont compris que leur procès sera tout sauf équitable.