Pour le MRC, le bras de fer suscité par le mandat d'amener du Secrétaire général de la présidence de la République, prouve une seule chose: l'incapacité du chef de l'Etat à gouverner.
Dans une publication sur sa page Facebook ce mardi 25 octobre, le secrétaire nationale à la Communication du MRC constate que le mandat d'amener contre Ngoh Ngoh "atteste de la vacance de pouvoir au sommet de l'Etat".
"L'affaire du faux vrai mandat d'amener contre Ngoh Ngoh atteste de la vacance de pouvoir au sommet de l'Etat. Nous assistons aux batailles des clans sans commandant de bord. Si Biya était encore au commande et qu'il voulait se débarrasser de Ngoh Ngoh, il l'aurait d'abord déchargé de sa fonction", écrit Joseph Emmanuel Ateba dans une publication.
Pour le moment, le président du MRC n'a pas encore communiqué sur cette affaire de vacance de pouvoir. Mais si le secrétaire à la communication du principal parti d'opposition le dit sans ambages, c'est que, au plus haut sommet du parti, l'on pense la même chose.
D'après des informations reçues de sources sécuritaires, le secrétaire générale de la présidence de la République a vu son badge être désactivé par les équipes en charge de la sécurité au palais.
Cette information exclusive permet de comprendre la raison pour laquelle le SGPR ne s'est plus rendu au Palais depuis fin semaine dernière.
Le SGPR ne s'est pas contenté de rester tranquillement à la maison, en attendant qu'il soit cueilli par les éléments de la gendarmerie et de la police. Depuis dimanche, des éléments du BIR ont été déployés à son domicile. Ces derniers seraient là, non pas pour assurer sa sécurité, mais pour le défendre contre toute personne qui oserait venir le chercher.
Ngoh Ngoh refuse toujours de se faire auditionner dans le cadre des enquêtes sur les détournements des fonds Covid. Selon Jeune Afrique, le SGPR était attendu le 18 octobre au TCS, mais il ne s'y est pas rendu.