Affaire Savannah : un journaliste révèle les magouilles de Franck Biya, Etoudi appelé à agir en urgence

Aucune information officielle n'a été émise par les autorités camerounaises depuis l'explosion de l'affaire Savanah. Toutefois, le différend entre le Tchad et le Cameroun concernant l'acquisition des actifs de l'ancienne filiale d'ExxonMobil, Esso, et de Petronas, un groupe énergétique mondial malaisien, demeure.

Plusieurs doigts accusateurs pointent en direction de Franck Biya qui serait à l’origine de cet incident diplomatique. Le journaliste en exil Michel Biem Tong a même exposé comment cela s’est produit. « A travers une nébuleuse mafieuse appelée Savannah Energy, Franck Biya…explore et vend le pétrole tchadien aux Tchadiens mais il s’arrange à ce que ces derniers pensent que c’est une société anglaise. Puis, il assure l’exportation de ce pétrole à travers le pipeline Tchad-Cameroun. Chaque année, la société de Franck Biya (qui contrôle COTCO) perçoit des milliards de FCFA de droits de transit par an versé par le Tchad.

De plus, Savannah Energy de Franck Biya cède 10% de son capital social dans COTCO à la SNH en encaisse 26 milliards de FCFA. En un mot comme en mille, Franck Biya floue et escroque au contribuable tchadien et s’en tire avec des centaines de milliards de FCFA, puis il cède une part de ce capital d’origine douteuse à l’Etat pour spolier le Camerounais», détaille le journaliste.

L'affaire est l'objet de nombreux débats. et pour l'instant, personne ne sait comment elle va se terminer. Au vu des accusations qui pèsent contre le fils du Chef de l’Etat, le journaliste espère que « les sanctions les plus sévères » seront prises à l’encontre de ceux qui, aux côtés de Franck Biya sont impliqués dans cette « crapulerie de haut vol ».

Dans le même temps, de son côté l’avocat Christian Ntimbane Bomo suggéré qu’Etoudi fasse une déclaration : « le cabinet civil de la présidence de la République qui gère les affaires privées et familiales du président de la République doit obligatoirement communiquer en apportant toutes les clarifications sur l’implication ou non du fils du Président de la République dans cette affaire. Les camerounais suivent l’évolution de cette affaire, lisent ce qui est écrit, même s’ils ne disent rien ou peu», a-t-il écrit sur son compte Facebook.