Comment pourrait-on l’oublier. Dans le cadre des enquêtes relatives à l’assassinat incroyable du journaliste Martinez Zogo, son confrère Bruno Bidjang avait aussi été coffré et auditionné au Secrétariat d’État à la défense (SED).
Le présentateur télé, très proche de Jean-Pierre Amougou Belinga, a été ensuite libérée, tout le contraire pour son patron ci-arrière cité. Belinga et Léopold Maxime Eko Eko sous toujours aux mains de la justice, vu que leur culpabilité est quasi prouvée.
Mais faut-il le préciser, Bruno Bidjang n’est pas totalement tiré d’affaire même s’il est libre de ses mouvements. Des conditions bien précises ont été fixées par les enquêteurs avant de signer sa fiche de sortie des locaux du SED.
Ce que prend soin de rappeler aujourd’hui l’activiste Claude Wilfried Ekanga, lutteur aux côtés de MRC de Maurice Kamto et grand pourfendeur de Jean-Pierre Amougou Belinga : « Les Camerounais ont déjà oublié que Bruno Bidjang est en liberté provisoire et que l'enquête sur Martinez n'est pas bouclée. Peuple sans mémoire ».
Dans un autre post relatif à la même affaire, Ekanga se plaît à dire que « si une femme te rejette, rappelle-toi que Jean-Pierre Amougou Belinga est en prison. Ça diminue la douleur ». Un vrai coup en dessous de la ceinture du zomloa.
À Bruno Bidjang, il ne faut surtout pas dire qu’il est coupable et mérite la prison. Il ne pense peut-être plus sérieusement qu’il est prêt à sauter dans un trou pour son boss, comme il l’avait clamé haut et fort précédemment.
En avril passé, le présentateur et le journaliste de la chaîne Équinoxe TV Guy Zogo ont failli en venir aux mains : « C’est une scène surréaliste à laquelle des personnes venues prendre part aux audiences à la Cour d’appel du Centre ont assisté ce jour. En effet au même moment où Jean-Pierre Amougou Belinga était convoqué pour l’examen de sa demande de liberté provisoire dans l’affaire Martinez Zogo, Parfait Nicolas Siki était également là dans le cadre de sa demande de liberté provisoire », nous a raconté une source.
Elle a expliqué qu’aux côtés de Parfait Siki, « des proches et journalistes parmi lesquels Guy Zogo, journaliste à Équinoxe TV, venu couvrir l’audience de Jean-Pierre Amougou Belinga. Bruno Bidjang arrive et s’avance vers le groupe. Il embrasse Parfait Siki et salue ceux qui sont présents. Le directeur des médias du groupe L’Anecdote va vers Guy Zogo, lui tend la main et lui dit : "Bonjour grand frère. Je te salue parce que j’ai du respect pour toi. Sinon quand nous étions enfermés on ne fait pas ce que tu as fait" ».
« Guy Zogo veut réagir mais Bruno Bidjang poursuit : "Tu peux mentir mais pas quand même de cette manière. Dans le mensonge tu peux quand mettre 50% de vérité. Je tenais à te le dire le jour où je te verrai". Guy Zogo ne tolère pas les propos du "petit frère" qui en plus sont dits devant des confrères et d’autres personnes présentes. Il s’énerve violemment au tribunal et lance : "Tu crois que tu es quoi ? Quand nous on partait à l’école tu étais où ?". Bruno Bidjang qui voit comment Guy Zogo s’avance violemment sur lui recule mais le journaliste d’Équinoxe ajoute : "Tu as appris le journalisme où ?". Bruno Bidjang ajoute en quittant le groupe : "Je t’ai dit ce que j’avais à te dire" ».
Les Camerounais ont-ils vraiment oublié que Bruno Bidjang ne serait pas vraiment blanc ni noir dans cette affaire d’assassinat ? « Moi je n'ai pas oublié, au contraire je me demande même quand il repartira à Kondengui car ce gars est nostalgique de la prison », avance un citoyen sur la toile.