Affaire Zogo: un commissaire dévoile la reconstitution des faits en catimini, mais pas à Ebogo III

La thèse selon laquelle Martinez Zogo n'a pas été tué sous l'immeuble Ekang trouve de plus en plus de crédit, suite à une révélation faite ce mardi 14 mars 2023 par un commissaire de police.

Même s'il est en exile et qu'il fait souvent des sorties à caractère très tribalistes, le commissaire de police Junior Zogo Zogo fait une révélation sur une partie de l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo, qui n'a pas été dévoilée. A croire le commissaire de police, une reconstitution des faits a été faite dans une forêt à Soa, mais en catimini.

"Rebondissement dans l'affaire Martinez Zogo. Une reconstitution des faits en catimini dans une forêt à Soa. Mon direct ce jeudi 16 mars à 13h", écrit Junior Zogo Zogo dans une publication sur sa page Facebook.

Une enquête a été ouvert au Cameroun "pour retrouver et traduire devant la justice", les personnes qui avaient assassiné le journaliste d’investigation Martinez Zogo, dont "le corps sans vie et en état de décomposition avancée", a été découvert dimanche 22 janvier à Ebogo 3, localité située dans la banlieue de Yaoundé, a annoncé dimanche soir, le gouvernement camerounais.

D’après les autorités camerounaises, il s’agit d’un "crime odieux, inqualifiable et inadmissible, et qui ne peut se justifier sous aucun prétexte".

Selon le porte-parole du gouvernement camerounais, Emmanuel René Sadi, le corps de Zogo "a visiblement subi d’importants sévices corporels", selon une autopsie effectuée dimanche à l’hôpital central de Yaoundé.