Affaire d'urine dans l'Okok : voici de quoi sont accusés Christelle Bella Bikoe et Joseph Nloga Boum
Le mardi 18 février 2025, un nouveau rebondissement a marqué l’affaire dite de l’« Okok souillé », qui secoue Yaoundé depuis plusieurs jours. Christelle Bella Bikoe, tenancière du restaurant au cœur du scandale, et son compagnon Joseph Nloga Boum ont été formellement inculpés par le parquet pour tentative d'assassinat et pratique de sorcellerie. Cette mise en accusation a été rendue publique lors d'une conférence de presse tenue au commissariat central N°4 de Yaoundé, en présence du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) d’Ekounou.
Le couple est accusé d’avoir orchestré un plan macabre impliquant l'empoisonnement d’un plat d'okok, un mets traditionnel populaire. Selon les premières informations révélées par les autorités judiciaires, plusieurs clients ayant consommé ce plat dans le restaurant de Bella Bikoe ont présenté des symptômes graves, ce qui a poussé à des soupçons d'empoisonnement.
L'enquête en cours, dirigée par les services de sécurité, a permis d'établir un lien direct entre les deux accusés et le contenu du plat incriminé. Outre la tentative d'assassinat, l’affaire a pris une tournure mystique, avec des accusations de sorcellerie. Des témoignages recueillis auprès de certains clients et voisins du restaurant évoquent des pratiques occultes qui auraient été utilisées pour nuire aux victimes.
Cette affaire suscite une vive émotion dans la capitale camerounaise, et les réseaux sociaux se sont rapidement emparés du sujet, amplifiant les débats sur les pratiques de sorcellerie dans certaines régions du pays. Le public attend désormais avec impatience les résultats de l’enquête approfondie menée par les autorités judiciaires.
Le procès de Christelle Bella Bikoe et de Joseph Nloga Boum devrait débuter dans les prochains jours, avec des charges lourdes pesant contre eux. Le parquet a précisé que des preuves supplémentaires seront présentées pour étayer les accusations d’empoisonnement et de pratiques occultes, deux délits punis sévèrement par le code pénal camerounais.