Accusé de ne pas vouloir rembourser les 100 000 FCFA qu'il a pris comme avance pour une prestation annulée, Michel Ngatchou a fait deux sorties sur sa page.
La première est un direct. Dans ce direct, le journaliste-animateur a expliqué pour en même temps éclairer l'opinion, pourquoi il est en droit de ne pas rembourser les fonds que lui a remis la jeune dame qui préparait son mariage.
La seconde sortie, est une réponse à l'activiste N'zui Manto qui, selon Ngatchou n'a pas été professionnel et est visiblement en train de vouloir créer un buzz et avoir des vues, alors qu'il sait pertinemment comment les choses se passent dans ce domaine, surtout lors des prestations annulées.
"A mon compatriote NZUI MANTO!
Cher frère, la vie nous fait connaître des choses et nous enseigne aussi. Puisque nous sommes sur la place publique et nous apprenons des qualités qu’offrent les médias sociaux, la situation qui fait vibrer nos compatriotes sur la toile ce soir est d’une sensibilité à l’image que je me bas tant bien que mal de bâtir depuis 2 décennies au Cameroun.
Si réellement tu avais pris la peine de rester objectif après notre échange d’hier soir, elle ne devrait en aucun cas se retrouver ici cette histoire.
Combien de personnes nous appellent à rendre justice à travers nos pages et qu’on juge toujours urgent d’établir un climat de sérénité entre chacun pour prôner le vivre en commun ? Je suis journaliste tu le sais!
Je tiens à souligner que je n’ai aucunement la prétention d’être un homme parfait, d’ailleurs comme nous tous, nous tenons beaucoup de manquements quoi que humain. Je peux te dire que les défauts et les problèmes de la vie j’en connais, je les affronte chaque jour, tout en essayant de les gérer à ma façon.
Je ne suis qu’un journaliste qui sait comment rendre une information et la traiter pour que le public juge décide et la tranche. L’équilibre de l’information veut que dans un texte, que les versions des deux mis en cause soient exposées.
Honnêtement cher frère, je crois qu’il y’a autre chose derrière ton texte que j’ai soigneusement pris le temps de relire et d’analyser. Je suis stupéfait qu’ayant eu ma version, tu avais déjà ta position. Et ta position probablement c’est de jeter l’opprobre sur ma petite personne qui ne fait rien d’autre que de suivre sa voie. Celle qu’elle trace tout seul.
A quelques moments sur des sujets aussi sensibles, en aparté toi et moi avions échangé et tes conseils ont été bien accueilli. Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
Je ne te demande pas de prendre fait et cause pour moi, mais tu as très mal jugé cette situation frère. J’insiste!
J’ose même croire que le but était de me jeter à la vindicte populaire. Je sais analyser le pouvoir des mots.
Ton engagement d’une transformation des mentalités et comportements sociaux sur tes pages est la même cause pour laquelle je milite chaque jour même si nos rendus et nos formes sont différents. Alors cher frère, compte tenu de la situation trouble, faisant référence au problème de fond je réitère tu l’as tranché avec ta fibre individuelle.
La délectation des internautes est telle que chacun y va de son entendement.
Écoute mon frère, je fais des gaffes, de grosses même d’ailleurs chaque jour, mais la chose qui compte à mes yeux et plus chère que tout au monde c’est ma famille parce qu’elle est sacrée. Je n’en dirai pas plus.
Je te propose de remettre cette histoire sur un banc et tu la décortiques encore. Je n’ai pas tord et même si c’était le cas, j’aurais fait profil bas dès le début me connaissant. Je serai même aller pleurer à ses pieds pour qu’elle laisse tomber. Pour ceux qui m’approchent y compris la concernée mon humilité ne souffre de rien.
Revois le problème et rétablis la vérité Nzui. Je sais compter sur ton très bon sens!"