L’ancien international camerounais a eu gain de cause devant les juges du Conseil national de la communication. Le CNC a rendu public au totale sept sentences ce mercredi 26 avril 2017.
Dans un communiqué publié ce mercredi 26 avril 2017, le vice-président du Conseil national de la communication, Joseph Janvier René Mvoto Ebounou, a porté à la connaissance de l’opinion publique, les sept sentences rendues par l’instance autonome de régulation au terme de sa session du 06 avril 2017. L’un des verdicts porte sur l’affaire Samuel Eto’o fils contre le journal « La Nation d’Afrique ».
« le requérant par le biais de son avocat, a saisi le Conseil d’une plainte pour atteinte à sa notoriété contre l’organe de presse écrite dénommé « La Nation d’Afrique », suite à la publication de déclaration non fondée, l’impliquant dans des affaires de mœurs et de mésintelligence avec les autorités publiques gabonaises, à l’occasion de son séjour dans ce pays dans le cadre de la finale de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football masculin » a exposé le CNC dans son communiqué, avant de dévoiler le verdict rendu dans cette affaire.
Après avoir établi la responsabilité du journal en cause, le Cnc a condamné Serge Sabouang Yen, l’auteur de l’article en le suspendant pour une durée de trois mois de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun. Son directeur de publication et le journal en cause écopent aussi des suspensions étalées sur la même durée. L’intégralité des sanctions prises par le CNC dans le document publié ci-dessous.
Rappelons que La Nation d’Afrique, n’était pas le seul journal à avoir évoqué cette affaire de mœurs au Gabon avec pour acteur principal l’ancien Lion indomptable.
Au lendemain de la finale de la CAN Gabon 2017 remportée par le Cameroun, une rocambolesque affaire de mœurs a circulé sur les réseaux sociaux. Elle mettait en scène deux illustres personnalités africaines : Le Camerounais Samuel Eto’o Fils, meilleur footballeur africaine de tous les temps et Ali Bongo, Chef de l’Etat du Gabon. Cette affaire abondamment reprise ailleurs par certains journaux en ligne, racontait que l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun avait eu des difficultés à entrer à Libreville au Gabon pour assister le dimanche 05 février 2017 à la finale de la 31 eme Coupe d’Afrique des Nations de football (Cameroun contre Egypte 2 – 1), à cause d’une fâcherie avec son ami Ali Bongo.
«A l’origine de la brouille entre Samuel Eto’o et Ali Bongo qui étaient pourtant de bons amis, des affaires de femmes. De sources gabonaises, au départ, Samuel Eto’o a entretenu une relation avec la femme de l’un des conseillers de Ali Bongo en dépit du fait que ce dernier s’était opposé à cette démarche du goaleador camerounais.
Par la suite, c’est Malika Bongo, 36 ans, qui tombait dans les bras du charmant footballeur. Malika, fille aîné du président Ali Bongo est l’ancienne épouse du fils du béninois Samue Dosso, ancien conseiller du père de Omar Bongo, père de Ali Bongo pour les affaires pétrolières. Il s’agit de la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Sur instructions de la présidence, ses infrastructures ont été fermées et l’argent d’une résidence qu’il avait acquise à Libreville remboursée. Il est aujourd’hui personna non grata sur le sol gabonais» rapportaient alors certains journaux en ligne.
En réaction, Samuel Eto’o avait publié une mise au point ci-dessous le vendredi 24 février 2017. En substance, il avait démenti avoir eu des difficultés à entrer sur le territoire gabonais. Ensuite, il avait promis de saisir la justice afin de laver son honneur dans cette affaire de mœurs créée de toutes pièces, selon lui.