Affaire de viol d’une militante du RDPC: les vérités accablantes volent en éclat

Après des investigations menées sur le terrain, notamment au quartier Ahala où François Bengono réside, il en ressort des confidences fracassantes, au point où ce que l’on a tôt fait de qualifier de scandale sexuel, pourrait s’apparenter donc à un coup monté de toutes pièces. Révélations !

L’affaire qui fait les choux gras des réseaux sociaux depuis quelques jours vient de connaître un rebondissement inédit. Après des investigations menées ces derniers jours sur le terrain, plusieurs observateurs avertis commencent à se montrer dubitatifs sur les circonstances brutalement évoquées dans le cadre de ce présumé viol qui met à l’index François Bengono affectueusement appelé par le voisinage ‘’Papa Bengo’’, le secrétaire particulier du Président de la section Rdpc du Mfoundi IV, Francis Lin Essono. En effet, d’après les informations recueillies sur le terrain, notamment au quartier Ahala, dans le voisinage du sieur François Bengono, les curieux rapportent que Adèle Pélagie N.A. et sa complice, étaient des ‘’guides’’ pendant le festival Haoussa organisé par l’Honorable Ali Bachir en fin d’année dernière.

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Au terme dudit Festival, François Bengono aurait sympathisé avec les deux jeunes filles en question, au point d’aller résider pour quelques jours chez celui qu’elles accusent aujourd’hui, son épouse étant en congés ailleurs. « Dieu seul sait ce que papa Bengo’’ a perdu comme argent pour assouvir les désirs des deux jeunes filles. Elles ont vécu chez lui pendant les deux semaines des congés de Noël. ‘’Papa Bengo’’, le Pr d’Art plastique qu’il est, au-delà de sa casquette de mi- litant du Rdpc et secrétaire particulier du Tpg de Yaoundé II, venait de faire une belle affaire pendant cette période- là, où il avait bradé une belle image à un expatrié Français et c’est avec cette belle somme d’argent qu’il aurait consenti des sacrifices énormes pour mettre les filles au petit soin. Croyant au sérieux des deux jeunes filles, il leur aurait même confié un mémoire de ses images auquel elles devaient apporter des améliorations contre espèces sonnantes et trébuchantes. Hélas ! Le pauvre papa Bengo n’aura pas su qu’elles se seraient servies de son agenda ayant des contacts de nombreuses hautes personnalités, pour se faire de l’argent », rap- porte notre source rencontrée dans le voisinage de ‘’Papa Bengo’’, la même source qui poursuit que « C’est alors qu’un jour, pendant que l’entente parfaite régnait entre ‘’Papa Bengo’’ et les deux jeunes filles, celui-ci aurait voulu leur trouver de la place dans la société de Contreplaquait que l’Honorable Ali Bachir venait d’ouvrir à Yaoundé, les deux jeunes filles étant chercheuses d’emplois. Elles furent donc reçues à l’Hôtel des Députés de Yaoundé, rendez-vous qu’Ali Bachir renvoya chez lui à Santa Barbara pour plus de sérieux.

Quelques mois après, soit vers fin mars, l’une des protégées de ‘’Papa Bengo’’ l’appela. Sur son lit d’hospitalisation, alors que ‘’Papa Bengo’’ avait perdu la vue et venait d’être opéré, Adèle Pélagie lui demanda au bout du fil, de joindre au téléphone la femme d’Ali Bachir pour qu’elle lui donne la somme de 200 000 Fcfa, pour les frais d’un concours qu’elle préparait. Abasourdi, ‘’Papa Bengo’’ aurait refusé d’obtempéré et lui aurait posé la question de savoir où est-ce qu’elle connaissait la femme d’Ali Bachir pour aller lui demander de l’argent ? C’est donc à ce moment qu’Adèle Pélagie se serait énervée et jura qu’elle allait salir ‘’Papa Bengo’’. Le jour suivant donc, la ma- chine déstabilisatrice se serait mise en branle. Partout dans les réseaux sociaux, avec une image bien montée d’une femme apparemment plus âgée avec un slip déchiré au couteau, François Bengono se retrouve à la risée de tous les commentaires, son nom bouffé dans toutes les sauces. Appelé de par- tout pour cette affaire, les amis de ‘’Papa Bengo’’ dépassés par la situation lui ont demandé comment est-ce qu’il pouvait violer ses filles, alors qu’elles étaient toujours ensemble. Si tant la jeune fille avait été vraiment violée par ‘’Papa Bengo’’ le 29 décembre comme elle le prétend, est-ce possible qu’une femme qu’on viole le 29 décembre avec un slip déchiré au couteau vienne se plaindre en fin mars ? Soit 3 mois après ? Entre- temps elle était où ? Elle aurait monté un dossier médical qu’elle a déposé à la Police Judiciaire. Une première fois, le sous-préfet de Yaoundé IV avait convoqué ‘’Papa Bengo’’ dans son bureau, il s’y serait rendu en compagnie de sa femme et a trouvé les deux jeunes filles en question, qui cette fois auraient exigé le paiement par ‘’Papa Bengo’’ des frais médicaux de 70 000 Fcfa pour soigner la plaignante. Toute chose que ‘’Papa Bengo s’est refusé de faire, tout en signifiant au sous-préfet de Yaoundé IV qu’il préfère soigner un âne que de soigner celui qui salit gratuitement son nom. Mais, après exigence du sous-préfet, il a fini par payer cette somme d’argent », explique la source approchée dans le voisinage. Selon les autres commentaires des riverains, une semaine plus tard, après la convocation chez le sous-préfet, ‘’Papa Bengo’’ étant à l’hôpital d’Oback (Okola) là où il suivait son traitement (ayant été opéré des yeux) le même sous-préfet l’aurait convoqué à nouveau, et ‘’Papa Bengo’’ se serait immédiatement rendu dans son bureau, abandon- nant les soins qu’il suivait à Okola.

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De là, il aurait trouvé 3 officiers de Police Judiciaire, c’est ainsi qu’il aurait été livré à la PJ où il aura passé près d’une semaine dans une cellule. Après toute une semaine passée à la PJ, il a été envoyé au parquet. De là, il aurait passé une nuit au Commissariat Central, avant de payer la caution pour comparaître libre dans cette affaire. Aujourd’hui, l’affaire fait jaser dans le voisinage de ‘’Papa Bengo’’, et à en croire certains dires : « A cause de cette affaire, malmené çà et là par les deux jeunes filles complices, l’état de santé de ‘’Papa Bengo’’ s’est davantage détérioré. Alors qu’il retrouvait à peine la vue, quelque temps après avoir été opéré, le voici de nouveau malvoyant. Ces deux jeunes filles ont habité chez lui. Tout le quartier les connaît, mais Adèle Pélagie dit qu’on l’a violé. Nous sommes surpris qu’un ‘’Papa Bengo’’ âgé, dont l’état de santé semble dégradant ait pu trouver autant de force pour violer une jeune fille, qui visiblement était toujours avec sa copine ». Mentionnons que de sources concordantes dans le coin, les voisins avouent avoir observé effectivement que les filles en question auraient passé un bon bout de temps chez ‘’Papa Bengo’’, aujourd’hui bouffé dans toutes les sauces dans cette affaire de mœurs qui agite les réseaux sociaux. Au vu de tous ces éléments, plusieurs s’accordent à dire que ce que l’on a tôt fait de qualifier de scandale sexuel, pourrait s’apparenter donc à un coup monté de toutes pièces.