Dans le sillage du scandale financier qui a secoué le directeur du Cabinet civil de la présidence de la République à Bastos, Samuel Mvondo Ayolo, de nouvelles révélations troublantes émergent, jetant une lumière crue sur les événements survenus en décembre 2023.
L'affaire, qui avait déjà suscité des doutes et des démentis, prend une tournure inquiétante. Des déclarations du lanceur d'alerte Paul Chouta exposent la détention illégale et les actes de torture infligés à Mete’e Marie-Joseph, un ancien employé du DCC (Directeur du Cabinet civil), soupçonné d'avoir détourné un milliard de FCFA.
Dans un récit poignant, Chouta décrit comment Marie-Joseph, après avoir été séquestré dans une chambre par les proches de Mvondo Ayolo, a réussi à échapper à ses tortionnaires. Actuellement sous soins intensifs dans un hôpital, il réclame justice et exhorte les autorités à perquisitionner les résidences du directeur du Cabinet civil.
Les allégations portent sur les noms des présumés tortionnaires, dont un militaire adjudant et un gendarme maor, ainsi que sur les lieux de ces actes répréhensibles à Monté Ane Rouge hypogrome, Tradex Emana, Nkolbisson et Chefferie Mballa 2.
Mete’e Marie-Joseph, dans un appel désespéré aux autorités, met en garde contre la présence d'importantes sommes d'argent dissimulées dans les banques par Mvondo Ayolo. Ces allégations suggèrent une affaire bien plus complexe, impliquant non seulement un détournement financier, mais également des pratiques coercitives et abusives.
L'écho de cette nouvelle affaire pourrait marquer un tournant dans la perception du scandale initial, soulignant l'urgence d'une enquête approfondie et mettant en lumière les implications graves d'une crise qui semble s'étendre au-delà de la sphère financière.