Affaire du Camerounais accusé d'avoir tué sa femme au Canada : La famille de la victime inquiète de la façon dont l'enquête est menée

Njock Bot

Mon, 5 Dec 2022 Source: www.camerounweb.com

Transféré dans les locaux d’Interpol lundi, Njock Bot Simon Pierre a commencé à être auditionnée sur les faits qui lui avait été reprochés. Son avocat présent a remarqué la pertinence des questions que l’enquêteur lui posait, et a décidé que son client Njock Bot Simon Pierre ne va pas continuer l’audition et a décidé d’y mettre un terme. C’est ainsi que l’enquête fut clôturée à Interpol.

Puis, dans la même soirée, Njock Bot Simon Pierre fut conduit à la 1ère Legion de Gendarmerie pour le Centre à Yaoundé, par les éléments d’Interpol pour l’enquête ouverte contre lui. Il y a d'ailleurs passé la nuit.

Le matin, il fut entendu par l’enquêteur de la gendarmerie en attendant les parents d’Evelyne Bakam qui étaient en route pour Yaoundé.

Au cours de son audition pour justifier qu’Evelyne Bakam était son épouse, Njock Bot Simon Pierre a produit à l’enquêteur un acte de mariage. Un constat inquiétant est tout de suite fait dessus : les noms des parents et témoins d’Evelyne Bakam étaient tous de la tribu Bassa. On ne comprend pas comment les parents d’Evelyne en vies, tous Bamilékés et résidents à Douala, l’acte de mariage a été fait à Yaoundé avec des noms de la tribu Bassa.

Autre chose, Evelyne Bakam à cette époque avait fait moins de 3 semaines au Cameroun, est-ce que la publication des bancs qui doit durer au moins 1 mois avait été respectée ?

Arrivés à Yaoundé, les parents d’Evelyne Bakam ont été surpris de voir que Njock Bot Simon Pierre avait été libéré sous garant. L’enquêteur de la gendarmerie les a informé que c’est le procureur qui a ordonné qu’il soit libéré et qu’il revienne libre pour la confrontation. Chose curieuse, c’est que le garant qui a signé pour qu’on le libère n’est autre que son frère Kenlifack Max Fabrice qui faisait l’objet d’un avis de recherche cité dans cette affaire comme l’un des complices de Njock Bot Simon Pierre.

L’enquêteur tenta de donner une explication à la libération de Njock Bot Simon Pierre en disant que ce dernier aurait dit au procureur que le service social du Canada ne cesse de l’appeler pour qu’il vienne s’occuper des enfants. Pourtant, les parents d’Evelyne avait produit lors de leur déposition, le document de la justice canadienne qui interdisait à Njock Bot Simon Pierre de s’approcher des enfants. Donc il a manipulé au procureur pour qu’on lève son interdiction de sortir du territoire.

Njock Bot Simon Pierre s’est bien pointé le matin à la gendarmerie pour la confrontation, mais à son arrivé, il a vu la mère d’Evelyne qui croyait être encore au Canada. Aussitôt il a disparu dans la nature. L’enquêteur l’a appelée en vain, son frère complice est mis aux arrêts pour tenter de lui faire la pression pour qu’il vienne, mais rien. Puis le soir son frère a été libéré.

Les parents d’Evelyne désespérés par la façon dont l’enquête est menée, quitte la gendarmerie autour de 19h.

Avec tous les efforts que les parents d’Evelyne Bakam ont mis pour retrouver leur fille, prendre le corps et faire arrêter le père de ses enfants, ils ont l’impression que les enquêtes sont entrain d’être piétinées et que justice ne sera pas rendu pour la mort de leur fille.

C’est pour cela qu’ils prient toute personne d’intervenir afin que la justice fasse son travail et que lumière soit faite sur les causes réelles de la mort de leur fille.

Source: www.camerounweb.com