Contrairement aux informations qui se sont retrouvées sur les médias et réseaux sociaux, le détenu Tsafack Fabien n'a pas été gardé en prison pendant 40 ans pour avoir volé une poste radio.
D'après un document publié sans doute par le Tribunal de grande instance de la Menoua, il semble que ce Camerounais qui avait été arrêté alors qu'il avait 21 ans, a été condamné à la peine de mort.
Il ne s'agissait donc pas d'une affaire de vol, comme l'a dénoncé le Le Secrétaire National Délégué chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance au MRC, dans un communiqué le 22 juin dernier.
Dans un autre communiqué, toujours signé par Me Sikati Desire, le MRC affirme avoir été induit en erreur par le prisonnier et sa famille qui ont corroboré ses allégations.
Ci-dessous le nouveau communiqué du MRC sur l'affaire
"Le MRC porte à la connaissance du public qu’à la suite du communiqué du 22 Juin 2023 par lequel le parti dénonçait le maintien du sieur TSAFACK Fabien en détention depuis 41 ans sans jugement, un certain nombre de documents supposés provenir du Tribunal de Grande Instance de la MENOUA ont été publiés sur les réseaux sociaux, laissant penser que celui-ci a été jugé et condamné le 25 Février 1985 par le Tribunal de Grande Instance de la MENOUA, à la peine de mort par fusillade sur la place publique.
Au cas où ces documents s’avéraient authentiques, il se dégagerait alors que le MRC a été en même temps que plusieurs médias écrits et audiovisuels, induit en erreur par TSAFACK Fabien dont les allégations ont été au demeurant corroborées par un membre de sa famille, ajouté à cela, l’absence de collaboration de l’administration qui a subitement après dénonciation, retrouvé les pièces du dossier qu’elle disait pourtant introuvable quelques jours avant.
Toutefois, l’erreur étant légitime au regard de notre bonne foi qui consiste juste à dénoncer les cas de violation des Droits de l’Homme sans aucune intention malveillante de manipulation politique, le MRC par la présente, rapporte les termes de son communiqué du 22 Juin 2023 sur le cas TSAFACK Fabien et présente en même temps ses sincères excuses à ses militants et sympathisants, ainsi qu’à tous ceux dont l’opinion a pu être influencée par ledit communiqué".