Affaire résidus de l’ex Onpc : la honte du Pad

La déconvenue infligée au Port autonome de Douala, venant du sommet de l’Etat

Fri, 16 Jun 2023 Source: Première Heure

Dans une correspondance datée du 17 avril 2023 dont nous detenons copie, le SG/PR desavoue et recadre le PAD surla gestion des actifs résiduels et donne raison au cabinet Conseil Atou Lazare sur les très hautes instructions du chef de l’Etat. Du coup, l’affaire prend une autre tournure.

Entre le mois d’avril de l’année en cours à ce jour, l’affaire des résidus de l’ex-onPc a connu quelques rebondissements de nature à émouvoir l’opinion nationale et internationale. le dernier en date marque aisément un aveu d’échec et de puissance étouffé dans l’œuf par le Président de la république et précédemment par le tribunal d’instance de Douala-Bonanjo. en quelque sorte, après avoir été débouté par l’ordonnance n°55 du 2 février 2023 rendu par le Tribunal de Douala, section civile concernant l’affaire PaD – cabinet conseil lazare atou. L’on assiste aujourd’hui à la déconvenue infligée au Port autonome de Douala, venant du sommet de l’etat. il est fait référence de la correspondance datée du 17 avril 2023 dont nous détenons copie désavouant et recadrant le PaD sur la gestion et la sauvegarde des actifs résiduels de l’ex onPc sur le fait que, le cabinet conseil atou est habitué à continuer d‘exercer ses missions, sur très hautes instructions du chef de l’etat.

La honte du PaD

il faut dire que le port autonome de Douala dans sa folie de grandeur n’avait de cesse de vilipender, d’ulcérer et saboter voire de siphonner le cabinet conseil lazare atou. Soit se complaisant à pourfendre à laminer le gérant dudit conseil. Comme le démontre à suffire l’intervention du premier magistrat en l’occurrence le chef de l’etat Paul Biya lui-même, le PaD qui ne connaissait que le côté visible de l’iceberg est obligé de baisser les armes contre un « ennemi » qui n’en est pas un en réalité. Aujourd’hui, il est obligé de rabattre définitivement son caquet et faire profil bas. En ce que le tribunal d’instance de Douala Bonanjo vient de le débuter en date du 06 juin 2023 en des termes juridiques suffisamment édifiants. « Nous, juges des référés, statuant publiquement contradictoirement en matière de référé d’heure à heure et en premier ressort. Recevons la société demanderesse en son action. l’y desons cependant non fondée, l’en déboutons et le condamnent aux dépens » indique précisément l’extrant du plumitif dans son ordonnance du 17 avril 2023.

Mauvaise nouvelle pour le PaD

Mauvaise nouvelle pour le PaD : le TPi de Douala Bonanjo dit non au transfert du patrimoine immobilier de l’ex onPc détenu par le cabinet atou. le monde s’effondre au quai de l’institution portuaire. le public a été assailli ces derniers jours par des annonces du Port autonome de Douala quia aurait créé une régie pour la gestion de son patrimoine immobilier issu selon ces annonces, des actifs résiduels de l’ex-onPc et en vertu d’un décret en date du 23 janvier 2019. la question qu’on se posait depuis ces annonces était de savoir ce qu’il pouvait bien y avoir de nouveau dans ce dossier avec ces annonces triomphales liste du PaD en dehors de la liberté que cette dernière a de créer autant d filiales que bon lui semble, rien de plus ! entre autres décisions de justice déjà rendues en défaveur du PaD dans ce dossier, l’on se souvient que par ordonnance 132 du TPi Douala-Bonanjo en date du 10 février 2022, le cabinet conseil atou avait obtenu la prenotation de l’ensemble du patrimoine de l’ex-onPc, ainsi que le rétablissement des mutations des titres fonciers y afférents au nom de l’ex-onPc. la demande de rétractations du PaD de ladite ordonnance vient d’être rejetée par le juge comme l’atteste l’extrait du plumitif de son audience du 02 février dernier, délivré ce jour 06 juin 2023. en quelques mots, la régie du PaD devra encore attendre avant d’avoir un centième carré à gérer. Chose encore plus étonnante d’après les informations obtenues de bonnes sources, le cabinet conseil atou reste détenteur de l’ensemble des titres fonciers de l’ex-onPc et le PaD n’en a aucun, en définitive. Dès lors, reste à savoir de qui les autorités du PaD veulent se moquer de la sorte, tant en agitant aux yeux du public des « performances » et des « victoires » mensongères qui semblent occulter des pratiques peu orthodoxes qui ont cours dans cette structure portuaire sous le magistère de cyril ngoh. Affaire à suivre.

Source: Première Heure