Jean-Marie Atangana Mebara triomphe depuis quelques jours à la suite de la décision de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Union Africaine. Celle-ci a condamné l’État du Cameroun, à verser à l’ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République, 400 millions de FCFA au titre de dommages et intérêts pour détention arbitraire. Elle considère que la procédure judiciaire enclenchée contre l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur viole certaines dispositions de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatives à une justice équitable impartiale et à la présomption d’innocence.
Jean-Marie Atangana Mebara triomphe depuis quelques jours à la suite de la décision de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Union Africaine. Celle-ci a condamné l’État du Cameroun, à verser à l’ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République, 400 millions de FCFA au titre de dommages et intérêts pour détention arbitraire. Elle considère que la procédure judiciaire enclenchée contre l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur viole certaines dispositions de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatives à une justice équitable impartiale et à la présomption d’innocence. En guise de réaction, l’État du Cameroun conteste à la commission spécialisée de l’Union Africaine le droit de dire le droit contre un pays membre. «L’Union africaine n’est pas une juridiction. Encore moins la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Là il s’agit d’une aventure. Se mettre à se substituer à la justice d’un pays pour imposer des décisions qu’on voudrait rendre applicables. Ce n’est pas la vocation de l’Union Africaine», a réagi Me Nomo Beyala, un des avocats de l’État du Cameroun dans les procès intentés contre Jean-Marie Atangana Mebabra, sur les antennes de Canal 2 international, lundi.