Dans un récent incident à Bagam, des versions contradictoires émergent concernant des tirs ayant opposé les hommes en tenue de l'armée camerounaise et des civils. Selon les premiers rapports, au moins une personne aurait perdu la vie et plusieurs autres auraient été blessées.
La gendarmerie affirme que non seulement aucun civil n'a été tué lors de l'incident, mais elle avance également que ce sont des villageois armés de fusils de chasse qui ont ouvert le feu sur les hommes en tenue. Les autorités mettent en avant cette version, suggérant ainsi que les forces de l'ordre ont réagi en légitime défense face à une agression armée.
Cependant, la population locale conteste cette narration. Des témoins oculaires décrivent une situation chaotique où les forces de l'ordre auraient ouvert le feu sans sommation, entraînant la mort d'au moins une personne et des blessures pour d'autres. Les villageois démentent toute provocation armée de leur part, soulignant qu'ils manifestaient pacifiquement.
Cette controverse souligne les tensions croissantes entre les communautés locales et les forces de sécurité. Les autorités sont appelées à faire preuve de transparence dans l'enquête à venir afin de démêler les faits et d'apaiser les inquiétudes de la population. Les événements à Bagam mettent en lumière la nécessité d'un dialogue ouvert et d'une compréhension mutuelle pour prévenir de futures escalades et assurer la sécurité des citoyens.