Le président du conseil d’administration du Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC), Joseph Beti Assomo, a ouvert une rencontre à multiple objet de l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA) mercredi 22 avril 2015 à Douala.
Un comité directeur extraordinaire et une évaluation des 7es journées du chargeur africain ont occupé l’emploi du temps des délégués d’une dizaine de pays du centre, de l’ouest et du sud de l’Afrique qui sont venus à ce double rendez-vous.
M. Beti Assomo, avant de quitter les travaux qui se sont achevés vendredi 24 avril, a parié sur la capacité éprouvée des chargeurs africains à faire face aux exigences actuelles du commerce international. Il s’agit de demeurer vigilant pour maintenir et développer la chaîne logistique des échanges sur le continent et singulièrement avec le reste du monde.
Exprimant l’attente des importateurs et exportateurs africains, il a précisément espéré que des « outils novateurs » sortent des réflexions de l’UCCA.
En l’espèce, le trésorier de l’UCCA et directeur général du CNCC, Auguste Mbappe Penda, a indiqué que l’union travaille à mettre en œuvre une nouvelle stratégie et à préparer une assemblée générale qui se tiendra à la fin de l’année en cours à Accra, au Ghana.
L’une et l’autre tâches devraient permettre de revigorer une machine qui a, depuis le dernier comité directeur de Kinshasa en février dernier, encouragé les pays en difficulté à reprendre leur place dans le fonctionnement de l’UCCA et organisé l’harmonisation effective du bordereau de suivi des cargaisons.
L’UCCA peut aussi se satisfaire par ailleurs, a déclaré son président Anatole Kikwa, du retour en son sein de pays qui avaient mis leur participation en veilleuse dont le Tchad et les états de toute l’Afrique australe.