Le compte de Richard Bona a disparu au Cameroun
L'artiste interplanétaire d'origine camerounais, Richard Bona vient de se rendre compte que son compte domicilié au Cameroun a disparu.
L'alerte a été lancée dans une publication sur le réseau social Facebook.
"Je recherche mon compte bancaire qui a soudain disparu au Cameroun… Can someone tells me Something? Allo Dr Jamot. Je vous ai donné mon identifiant et le numéro de compte… Na weti. Afriland First Bank Cameroun. Si vous cherchez le NKAP pour financer votre campagne, demandez en mondovision je vais vous dépanner…", a écrit l'artiste international vivant aux Etats Unis.
Le bassiste Richard Bona est la référence mondiale du jazz contemporain. Il a passé une partie de sa vie dans les boîtes de jazz américaines, new-yorkaises, et parisiennes. Il dit avoir eu envie de démarrer la basse en écoutant Jean Dikoto, Vicky Edimo, et surtout Jaco Pastorius, qu’un propriétaire de club de Jazz de Douala lui fait découvrir quand il a 20 ans.
Le bassiste Richard Bona – Bona Pinder Yayumaytalolo de son vrai nom – voit le jour en 1967 au Cameroun, à Minta. C’est une ville qui compte actuellement 11 000 habitants. Elle est située dans la région centre du Cameroun, dans le département de Haute-Sanaga. On y parle le Belele, langue Bantoue. Il démarre la musique à l’âge de 4 ans par l’apprentissage du balafon.
Un an plus tard, il commence à jouer sur scène. Le futur bassiste se produit à l’église de Minta à ses débuts, puis continuera sa jeune carrière de musicien. Il animera régulièrement des fêtes et des cérémonies, où il se fera remarquer par son talent.
Il s’éveillera dès l’âge de 11 ans à d’autres instruments, comme la flute et la guitare. On raconte qu’il se serait fabriqué lui-même sa première guitare à partir de pièces de voitures et de câbles de vélo.
Il se mettra à la basse à Douala, ville où sa famille a déménagé. Il fait, le soir, des bœufs dans les bars et clubs de la ville, avec le guitariste Messi Martin. Ce guitariste camerounais est le fondateur du bikutsi...