Les différents chefs d’Etat de la sous-région à avoir pris la parole à la tribune des Nations Unies, ont déploré l’ordre préétabli qui favorise l’injustice et l’absence de solidarité.
Alors que se referment ce 25 septembre 2017, les assises de la 72è Assemblée générale des Nations Unies, l’heure est au bilan. L’occasion pour l’hebdomadaire Intégration paru ce lundi, de revenir sur les déclarations des leaders de la sous-région Afrique centrale. Des déclarations axées sur la dénonciation de l’ordre régnant.
« Pour Paul Kagame (Rwanda) et Paul Biya (Cameroun), l’ONU peut faire plus et faire mieux en faisant en sorte que les vies, la dignité et les valeurs humaines prévalent sur les valeurs monétaires. L’Afrique centrale délivre ainsi un message de compassion dans un monde convertit à la performance du capitalisme. Dans le même sillage que ses pairs des autres régions, les leaders de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) appelle l’institution planétaire à correspondre à la dynamique du monde globalisé ».
Pour le président rwandais, souligne notre confrère, « L’ONU ne répond ni à nos besoins ni à nos attentes», pourtant pense-t-il, elle « agir avec impartialité et respect et gérer en bon père de famille». Et le numéro 1 du Cameroun d’ajouter que l’Afrique doit «mieux se faire entendre au sein d’une Assemblée générale revitalisée, d’un Conseil de sécurité qui ouvre davantage et plus équitablement ses portes»
L’Afrique centrale propose un humanisme à l’échelle planétaire en lieu et place des clivages de pouvoir.
Le président de Sao Tomé-et-Principe, Evaristo do Espirito Santo Carvalho, mentionne le journal, « va suggérer un mécanisme inclusif dans le processus de prise de décisions et de planification stratégique dans les institutions de Bretton Woods. Sur le plan sécuritaire, la région la plus crisogène du continent fait son évaluation et se montre suggestive pour la résolution des crises ayant cours sur d’autres territoires.
La riposte globale à la menace globale demeure de mise tel que propose Faustin Archange Touadera de la République Centrafricaine. La mutualisation des forces de la Communauté internationale serait efficace pour venir à bout des fléaux État islamique, Al-Qaida, Boko Haram et l’Armée de résistance du Seigneur. Ali Bongo du Gabon invite d’ailleurs les différents partenaires à soutenir le plan d’action élaboré par la CEEAC et la CEMAC afin de permettre à la RCA de rétablir la sécurité et son autorité sur l’ensemble du territoire national ».