Agressions sur l'axe Yaoundé-douala : voici les dispositions répressives prises par l’armée

Atanga Nji et le DGSN

Thu, 16 Mar 2023 Source: Epervier d'Afric N°033

Le Minat Paul Atanga Nji a organisé avec l’armée, les préfets et la police, une riposte pour mettre fin aux actes de vandalisme et d'agression à main armée sur des véhicules en circulation et leurs passagers, perpétrés dans la nuit du 12 au 13 mars dernier sur l'axe routier Yaoundé-Douala par des malfaiteurs. Selon les informations recueillies, le mode opératoire de ces individus consistait à cibler un véhicule, lancer un projectile sur le pare-brise avant dudit véhicule, provoquant par ce moyen un arrêt d'urgence ou un accident de route, ensuite, dépouiller les victimes de leurs biens. Plusieurs bus des compagnies de transport routier, voitures personnelles et camions ont subi la violence de ces hors-laloi. Le gouvernement n'est pas resté indifférent.

Tolérance zéro pour les bandits de grand chemin qui sévissent sur cet axe.» C'est le mot fort de Paul Atanga Nji dépêché en mission d'urgence sur très haute instruction du Chef de l'État à Pouma dans la sanaga maritime hier, mercredi 14 mars 2023. Le ministre de l'Administration Territoriale a prôné la rigueur absolue de la loi face aux criminels qui terrorisent les usagers sur cette route d'Intense trafic. Depuis peu, une bande de hors la loi sème la terreur sur la Nationale N°3, opérant en majorité dans la nuit, ces hommes dont l'identité d'entre eux est déjà connue par les forces de défense et de sécurité, sème la panique pour les usagers de cette route qui lie les deux grandes métropoles du Cameroun.

Étant informé de la situation, le Chef de l'État, conscient des enjeux que révèle la situation, a instruit le MINAT à élaborer des stratégies conjointement avec les Forces de maintien de l'Ordre, les autorités administratives et traditionnelles ainsi que les populations pour venir à bout de la vermine qui tente de faire son terreau sur cet axe. Y prenaient part, outre les Gouverneurs des Régions du Centre et du Littoral, les préfets de la Sanaga Maritime et du Nyong-et-Kelle, le Directeur des Affaires Politique du MINAT, les représentants des forces de l'ordre et de défense, le maire de la commune de Pouma et d'autres autorités administratives et traditionnelles dont les circonscriptions bordent ce tronçon.

Il faut signaler que la même rigueur et l'intransigeance de l'état de droit s'abattra également sur ceux qui mettent à mal la sécurité des biens et des personnes sur les axes Douala - Bafoussam, Bafoussam - Yaoundé tout comme les autres réseaux routiers du pays. Le Président Paul Biya a également prescrit la prise en charge immédiate et gratuite des blessés issus de ces actes de banditisme, et a aussi instruit une sécurisation totale et complète de cet axe entre les deux villes. Une action et des mesures de plus en renfort de celles entreprises par le gouverneur du littoral et le préfet de la sanaga maritime.

Les jets de cailloux sur les pare-brises des véhicules deviennent une priorité majeure du gouvernement et des autorités administratives. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur du littoral et son homologue de la région du centre Naseri Paul Béa, ont fait le déplacement pour accueillir l'émissaire du Chef de l'État. C'est dire que toutes les forces sont réunies pour tordre le cou à ces malfaiteurs.

Dans un communiqué rendu public le 13 mars dernier, le ministre des transports condamne avec fermeté ces actes, et rassure les usagers de la route que des mesures urgentes sont d'ores et déjà prises, sous la coordination du gouverneur de la région du littoral, pour ramener la sérénité sur cet axe névralgique, traquer et sanctionner aussi sévèrement que prévoit la loi, leurs auteurs.

Dans ce même communiqué, Jean Ernest Massèna Ngallè Bibèhè ajoute que les premières actions menées ont permis le rétablissement de la circulation momentanément perturbée entre Edéa et le pont sur la dibamba ; l'interpellation de quatre (04) suspects ; le maintien d'un dispositif de patrouille mixte sur le tronçon ainsi que les opérations de bouclage de la zone.

Source: Epervier d'Afric N°033