Le Président de la Dynamique pour la renaissance nationale critique les revendications corporatistes des députés au cours de la dernière session parlementaire. Il les accuse de préférer leurs intérêts personnels à ceux du peuple qu’ils sont censés défendre.
Albert Dzongang dénonce les députés camerounais principalement ceux de l’opposition. Le président du parti politique appelé Dynamique pour la renaissance nationale a estimé samedi au cours de l’émission «politudes» (diffusée en mi-journée sur le Poste national) qu’ils ne servaient pas les intérêts du peuple, mais leurs intérêts personnels.
Faisant allusion à la dernière revendication, il soutient que «s’il s’agit de l’argent, l’opposition et le pouvoir sont d’accord». Avant d’ajouter plus tard au cours de l’entretien: «je vous dis la seule chose qui réunit les gens, c’est l’argent. Je l’ai vu quand on a parlé de réparation de véhicules. Il n’y a pas eu de couac hein !!! Chacun est passé vite… », déplore-t-il. L’occasion pour lui de s’interroger sur l’utilité des dotations réservées aux micros projets.
«Dès lors que tu deviens gestionnaire, tu n’es plus contrôleur. On ne peut pas faire les deux à la fois. Je parle maintenant en tant que rapporteur général de l’OHADA à l’Assemblée Nationale. Comment pensez-vous l’affectation de compte à compte sans autorisation ? Parce que l’argent qu’on donne aux députés, on le prélève sur le budget d’investissement. C’est pour investir, construire des routes une école, un dispensaire.
Et tu entends à la radio on vous invite: «venez voir comment on donne les cahiers, venez voir comment le député a tué le bœuf. C’est ça ce qu’il a fait avec l’argent destiné à son micro projet. Ce n’est pas possible !», s’indigne celui qui se présente comme «le seul vrai opposant» camerounais.
La raison ? «Parce qu’on ne m’accepte nulle part. Mais je suis moi-même. Mes détracteurs devraient avoir honte, devraient me féliciter d’être moi-même et je suis disposé à engager un débat avec les tenants d’une autre thèse, ceux qui pensent que les Camerounais sont heureux».