Cette marche avait été lancée par Maurice Kamto,et quelque part de l'opposition à l’effet de réclamer le départ de Paul Biya du pouvoir.
Les avocats du MRC parlent de plusieurs centaines de personnes interpellées, dont Alain Fogué et Bibou Nissack.
Rappelons ici que le parti d’opposition dénonce un climat d'intimidation, qui a débuté même avant les manifestations. Et deux jours plus tard, il est difficile, selon Wilfried Ekanga, un des conseillers de Maurice Kamto, d’établir le nombre exact de personnes interpellées : « Il est un peu compliqué d’établir un chiffre précis, parce qu’il y en a qui ont été enlevés avant les manifestations, avant les marches, c’est-à-dire le 20, le 21 novembre, et ils ont été conduits vers une destination inconnue. Il y en a qui se sont mis à l’abri par peur de représailles.
Approximativement, on dénombre 100 à 120 personnes. Trois ou quatre jours avant les marches, c’est-à-dire à partir du 17-18 septembre, on avait déjà des villes militarisées.
On avait l’impression que le pays était en état de siège. »
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