La tension est loin d’être retombée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest anglophones, en proie à une crise sociopolitique sans précédent depuis 16 mois.
Dans son édition du 29 janvier 2018, La Nouvelle Expression (LNE) rapporte qu’au moins 15 engins explosifs ont été découverts près de Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, précisément à Bello dans le département du Boyo.
«Les trois bombes qui ont explosé, étaient posées dans l’enceinte du lycée de Bello, un établissement offert à l’Etat par le milliardaire Aladji Baba Danpullo. La police judiciaire arrivée sur les lieux, a pu circonscrire les lieux avant que ces bombes n’explosent, sans faire de dégâts », lit-on. Une situation qui a créé la panique, mentionne notre confrère, témoignages à l’appui.
Un témoin de la scène raconte : « les populations ont vite fermé boutiques et magasins situés dans les environs. Les traces de la déflagration étaient encore visibles sur les lieux, 20 minutes plus tard. Les restes des matériaux utilisés pour fabriquer ces explosifs jonchaient encore les rues près du lycée de Bello, soit sur un rayon de 50 mètres de là où les trois bombes étaient posées », renseigne l’informateur.
Dix autres engins explosifs ont été découverts aux alentours du commissariat central de Bello. D’autres bombes ont été découvertes près de la brigade de gendarmerie. Notre confrère souligne que ces explosifs étaient plus miniaturisés et plus sophistiqués que les premières bombes, de fabrication artisanale, découvertes à Bamenda, il y a plusieurs mois.