Lors d’une conférence de presse, le Gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar a admis les appétits d’implantation des sécessionnistes dans la région de l’Adamaoua.
Un authentique indépendantiste pure souche a été mis aux arrêts et transmis aux autorités Yaoundé.
Depuis le déclenchement de la crise dite anglophone dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, un mouvement important des populations de ces deux régions vers le Nigeria mais aussi à l’intérieur du pays s’est accentué. Fuyant les exactions des groupes armés mais aussi les restrictions imposées par la force publique, les populations du Nord-ouest fuient par milliers en direction de la région voisine, l’Adamaoua. Début février, des témoins ont vu arriver plusieurs personnes en provenance du Nord-Ouest. Parmi ces déplacés il y a d’authentiques éléments de l’Ambazonian Defense Force.
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Traqués et pourchassés, les terroristes comme les appellent le gouvernement, pourraient se redéployer dans les régions voisines, d’où la nécessité de renforcer le contrôle.
« De temps en temps, on note l’incursion des personnes soupçonnées appartenir aux sécessionnistes, mais jusqu’à lors, leurs activités n’ont
pas porté dommage », a tenu à faire passer le gouverneur de l’Adamaoua, dans un point de presse donné. « Chaque fois que leurs mouvements est signalés, nous prenons des mesures soit pour les refouler soit les arrêter et les confier au pouvoir central comme ce fut le cas avec ce Nkutipipi qui a été arrêter avec des documents des sécessionnistes et on a tout fait de le déférer à Yaoundé », confirme le représentant de l’État dans cette partie du pays.
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Au moment où la situation dans cette zone, est plus instable que jamais, les groupes indépendantistes prônant la lutte armée, les Ambazonia Defense Force et les Ambazonians Restoration Army, traversent une mauvaise passe. Leurs réseaux de soutient tarissent, les nébuleuses séparatistes sont asphyxiées et n’arrivent plus à recruter dans les villes et les villages miséreux et voient ses effectifs fondre comme neige au soleil.
Depuis que le gouvernement a interdit à la presse de donner la parole aux activistes afin d’éviter de rependre le discours venimeux de la Southern Cameroon Ambazonia Consurtium United Front la zone est devenue un trou noir de l’actualité.