Alerte: la vie de Kamto en danger, encore un détournement des agents de renseignement en vue

Professeur Maurice Kamto

Thu, 16 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

Le professeur Maurice Kamto, président du MRC et candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2025 serait en danger de mort, selon une nouvelle alerte diffusée il y a quelques heures.

Diffusée par le journaliste politique, J. Remy Ngono, l'alerte dit qu'il y a actuellement plus mis en place par des membres du sérail, avec l'appui de certains agents de services secrets camerounais.

Ce plan viserait à éliminer physiquement s'il le faut, l'opposant politique.

"Des mercenaires infiltrés et agents secrets chargés de tuer Maurice Kamto et le MRC", écrit Remy Ngono. Le très informé journaliste qui a lancé en premier, l'alerte sur un projet d'assassinat de Martinez Zogo, a promis donner d'amples informations dans les prochaines heures, sur ce projet d'assassinat et promet d'autres révélations non moins importantes, notamment sur l'assassinat de Martinez Zogo.

C'est depuis octobre 2022, que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé à travers son leader Maurice Kamto qu’il allait participer à la présidentielle de 2025. Pour essayer une nouvelle fois d’occuper le palais d’Etoudi et être ainsi le parti qui apporte l’alternance dans le pays depuis le 06 novembre 1982 où Paul Biya est arrivé au pouvoir.

Seulement cette fois-ci, Maurice Kamto va avoir fort à faire. Et pour cause, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’a aucun représentant à l’Assemblée nationale dirigée par Cavayé Yeguié.

Par conséquent, comme l’a si bien exposé Me Christian Bomo Ntimbane qui connaît les lois constitutionnelles du pays, « le MRC et son leader sont désormais à la merci du RDPC et de Paul Biya. En décidant de participer à l'élection présidentielle de 2025, sans avoir obtenu la modification du code électoral, il se dégage deux constances :

1- Le MRC et son leader ont renoncé à la lutte pour l'obtention d'un code électoral consensuel avant toute élection.

2- N'ayant pas d'élus, condition sine qua non de participation à l'élection présidentielle, le MRC et son leader vont négocier une alliance avec un parti politique ayant un ou des élus. Ou alors, obtenir les 300 signatures ».

L’avocat au barreau de Paris précise que « dans ces deux cas de figure, la candidature du leader du MRC dépendra désormais de la volonté du régime de Yaoundé. Les trois cents (300) signataires des candidatures indépendantes étant pour la plupart des élus du RDPC ».

En d'autres termes, laisse-t-il entendre, « le MRC et son candidat à la présidentielle seront bien obligés de négocier avec Paul Biya et le RDPC afin d'obtenir leur faveur. Car il suffit au RDPC de faire adopter une petite modification du code électoral pour empêcher des candidatures de parachutage avant l'élection présidentielle ».

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