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Alerte : les Américains découvrent une trahison des autorités camerounaises, danger à venir

Un pont dangereux pour les populations

Tue, 10 Jan 2023 Source: www.camerounweb.com

Le détournement, le vol ou la mauvaise gestion des biens est monnaie courante au Cameroun, pays dirigé depuis 1982 par le président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-neuf (89) ans.

Un nombre incalculable de fois, les partenaires internationaux ont envoyé de gros sous aux dirigeants pour accélérer le développement et garantir un mieux-être.

Mais la plupart du temps, ces sommes colossales ont été mal gérées, voire volées par l’entourage immédiat du président, les ministres, les autorités locales, etc.

C’est pour nettoyer les personnes fautives que l’opération Epervier a été lancée : « L'opération Epervier est une vaste opération judiciaire initiée dans le cadre de la lutte anti-corruption au Cameroun.

Elle a été lancée par le gouvernement du Premier ministre Ephraïm Inoni en 2006, sous la pression des bailleurs de fonds internationaux. Ce même Ephraïm Inoni a été arrêté depuis, en 2012, dans le cadre de cette même opération ».

D'anciens ministres et des dirigeants d'entreprises publiques ont été arrêtés et condamnés. On parle de l'ancien ministre de l'Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah, l'ancien ministre de la Santé Urbain Olanguena Awono.

Il y a également l’ex-patron de l’audiovisuel public Gervais Mendo ZE, l’ex-patron de l’audiovisuel public, l’ancien Alphonse Siyam Siwe, Roger Ntongo Onguene (ex patron des aéroports du Cameroun, l’homme d’affaires Yves Michel Fotso, etc.

Cette vaste opération n’a été qu’un feu de paille. Aujourd’hui, plusieurs autres vautours rongent allègrement l’argent dans les caisses.

Le lanceur d’alerte Nzui Manto dénonce dans sa rubrique « le journal du grand bâtisseur infatigable ».

« Mifi, région de l'ouest, pont moderne du village badin le reliant à Bamenkobo. C'est la chute d'une grand-mère dans la rivière qui a ressassé les lointaines promesses électorales de quelques dignitaires du régime de Yaoundé.

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"Mon fils Nzui, le jour du marché à Bamenkobo si j'ai le palu je préfère dormir affamé parce que si tu trembles un peu sur le pont-là, au nom des ancêtres tu vas tomber dans l'eau là ! Ma'a Kougnipeth qui venait de bouffer la tontine en première lieu était morte dans le même pont-là, chance que la réunion a continué".

Il se dit que le pont fait partie du projet américain de 2018 du financement à hauteur de 3,1 milliards de francs CFA de la construction de 55 ponts métalliques au Cameroun. Il se dit également que cet argent a pris la direction que tout le monde connaît », écrit-il.

Source: www.camerounweb.com