Alhadji Abbo se pronoce sur l'affaire de la vente de son immeuble

Alhadji Abbo Immeuble L’homme d’affaires indique ne pas être au courant d’une quelconque vente de son immeuble

Tue, 29 Aug 2017 Source: cameroon-info.net

C’est une affaire qui aurait pu mettre en mal les relations entre l’homme d’affaires Alhadji Mohamadou Abbo et le milliardaire Alhadji Baba Danpullo. La deuxième personnalité a cru avoir acquis un immeuble du patriarche dans une transaction qui lui a couté plus de 300 millions de FCFA. Il se trouve qu’une femme âgée de 39 ans s’est fait passer auprès de Baba Danpullo comme la fille d’Alhadji Abbo pour effectuer cette opération de vente. Les faits remontent aux mois de mai et de juin 2017. Exigeant de rentrer en possession du titre foncier du bien qu’il pensait avoir acquis avec l’accord de l’homme d’affaires, le milliardaire qui a reçu de faux documents s’est rendu compte de la supercherie dont il a été victime. Le 21 août 2017, la gendarmerie a interpellé à Yaoundé Oummoul Koulsoumi présentée par des indiscrétions comme étant plutôt la nièce d’Alhadji Abbo.

Approché par Le Jour, Alhadji Mohamadou Abbo Ousmanou dit dans l’édition du quotidien du 28 août 2017, n’avoir eu connaissance de cette affaire grâce à la presse locale. «C’est par voie de presse que j’ai découvert ce vendredi, à ma grande surprise cette information que mon immeuble aurait été prétendu vendu. Etant donné qu’Alhadji Ahamadou Baba Danpullo mon frère qui me connaît bien, ne m’a jamais fait part de l‘intention d’acquérir un immeuble qui m’appartient. Il y a quelques jours, je l’ai eu au téléphone. Au cours de notre conversation, il n’a pas évoqué cette affaire de vente d’immeuble. Cette affaire me fait beaucoup rigoler pour la simple raison que Oummoul Koulsoumi n’est pas ma fille et ensuite je n’ai jamais mandaté quelqu’un pour une transaction immobilière», a déclaré l’homme d’affaires.

Dans la suite de l’entretien au quotidien Alhadji Abbo martèle que son immeuble n’est pas à vendre. Il a été construit pour sa retraite. Et pour une transaction de ce genre, il aurait eu recours aux services des notaires et non d’une «petite fille».

Source: cameroon-info.net