Le président sénégalais Macky Sall a agréablement surpris ses concitoyens en annonçant avoir renoncer à son projet de briguer un troisième mandat. Ce revirement renforce la démocratie au Sénégal et apaise les tensions dans le pays. Plusieurs manifestations contre ce 3ème mandat de Macky avaient occasionné des blessés et des morts. C’est sans doute ces mouvements d’humeur qui ont poussé le président Macky à revoir sa coopie. La détermination du peuple sénégalais est salué au Cameroun par l’opposant Maurice Kamto.
« Hommage appuyé à l’illustre peuple du Sénégal pour son courage, sa résilience et sa détermination qui font grand honneur à l’Afrique renaissante », a-t-il publié sur son compte Twitter.
La décision de Macky de ne plus briguer un troisième mandat est largement commentée au Commentée au Cameroun. Pour certains analystes, le président sénégalais envoie un message à son homologue du Cameroun.
CamerounWeb vous propose les déclarations de Michel Miem Tong à cet effet
"Après avoir réprimé dans le sang les récentes manifestations contre la volonté d’écarter l’opposant Ousmane Sonko de la course vers la présidentielle, après avoir utilisé son armée et sa milice pour sécuriser son 3e mandat, le président Macky Sall a décidé de renoncer à se porter à nouveau candidat à la présidentielle prévue l’année prochaine, sous la pression du peuple sénégalais.
Le courage et la détermination du peuple sénégalais devaient être enseignés aux camerounais qui préfèrent subir sans coup férir les caprices d’un régime pourri, criminel et diabolique.
Quand les Sénégalais sont descendus dans la rue pour soutenir Sonko, ils n’ont pas cherché à savoir de quelle ethnie il était, ils ne se sont pas souciés de leur quotidien qu’ils doivent assurer ni de leurs enfants qu’ils doivent voir grandir, ils ne se sont pas dit qu’il faut laisser la justice faire son travail. Ils sont descendus dans la rue et les résultats sont là aujourd’hui.
Que les Camerounais le tiennent pour dit: seule une révolte populaire peut faire tomber la dictature de Biya, autrement, nous aurons à la subir de père en fils".