'Amène- moi à l'hôpital' : les derniers instants du l'adjudant-chef Aristide KOLDING

Vers l'exclusion de la thèse du suicide

Mon, 12 Jun 2023 Source: www.camerounweb.com

Les Camerounais ont été choqués d'apprendre sur les réseaux le décès de l'adjudant-chef Aristide KOLDING qui, par mauvaise manipulation, se serait tiré une balle dans la poitrine. L'attitude étrange de ce militaire de haut rang interroge plusieurs journalistes. En effet selon plusieurs sources, tous les camarades du militaire n'ont pas compris son geste quand il a sorti son arme de service. Ils ont été encore plus choqués quand celui-ci a pointé l'arme vers sa poitrine avant de commencer par la manipuler.

« Très intrigué, toujours selon la même source, un de ses frères d'armes lui demande ce qui ne va pas, et l'adjudant chef Aristide KOLDING répond qu'il veut nettoyer son arme. Seulement, il dirige curieusement son pistolet automatique vers sa poitrine ; ce qui intrigue et effraie même encore ses homologues qui ne comprennent pas ce qui se passe avec leur camarade. " Gars, qu'est-ce que tu fais comme ça avec l'arme", lui demandent presqu'en chœur, les autres commandants de brigade. À peine ont-ils terminé leur interrogation, que le coup de feu était déjà parti, et frappé le jeune sous-officier supérieur en pleine poitrine », rapporte Camer.Be.

Après son acte, l'adjudant chef Aristide KOLDING a appelé à l’aide remettant en cause tout projet de suicide. « Amène- moi à l'hôpital »,a-t-il lancé avant de rendre l’âme. Pour plusieurs analystes, cette phrase est la preuve que le militaire n’a jamais voulu se donner la mort.

Chantal Biya

Selon les informations, l'adjudant-chef Aristide KOLDING était en mission quelques heures plus tôt aux côtés de la première dame Chantal Biya. L’épouse du président de la République participait à l'hôtel Hilton de Yaoundé au défilé de mode du Cameroon Fashion Design. C’est après cette activité professionnelle, qu’il s’est retrouvé avec ses camarades dans un bar pour passer un bon moment. Les circonstances du décès du militaire restent floues.

Source: www.camerounweb.com