Selon La Nouvelle Expression du mardi 5 juillet 2016, Amadou Ali, le Vice-Premier Ministre chargé des Relations avec les Assemblées redoute jusqu’à nos jours la célébration des festivités du ramadan dans son village natal.
Il y a deux ans, les assaillants avaient attaqué son domicile, faisant plusieurs morts au rang desquels ses domestiques, et prenant en otage son épouse.
D’après La Nouvelle Expression (LNE), Amadou Ali qui avait pour habitude de passer chaque année les festivités de la fête Ramadan dans son village avait eu un empêchement de dernière minute. «Des informations font état de ce que le Vice-Premier Ministre en chemin pour son village avait fait escale dans une localité de la Région de l’Extrême- Nord. Escale qui avait retardé d’un jour son arrivée au village. Conscient de ce que son escale devait freiner toute la délégation et par conséquent impacter sur les préparatifs de la fête de ramadan, il avait alors demandé à son épouse et aux autres de s’avancer».
Malheureusement, «alors qu’il s’apprêtait le lendemain à rejoindre son village natal et toute sa famille, il est informé de l’attaque de Boko Haram ayant eu lieu chez lui, de l’enlèvement de sa femme et de l’assassinat des gardiens de son domicile et de ses domestiques», peut-on lire dans le journal. Après cette nouvelle, explique LNE, ses gardes du corps l’avaient conduit en sécurité hors de la ville de Kolofata.
Environ 15 personnes, dont deux gendarmes et un membre du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR), l'unité d'élite camerounaise, ont été tués. L’épouse d’amadou Ali enlevée, ainsi que Seiny Boukar Lamine, Sultan de Kolofata dont le palais a été attaqué. Le journal indique que quelques mois plus tard heureusement, l’épouse d’Amadou Ali avait été libérée de même que les dix Chinois faits otages par le groupe armé.