La situation se tend davantage chaque jour qui passe. Pour l’instant, on est loin d’un arrangement à l’amiable entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dirigée par Samuel Eto'o Fils et le ministère des Sports et de l’Éducation physique occupé par Narcisse Mouelle Kombi. Le monde entier parle déjà d’un amateurisme sans précédent dans l’histoire du football camerounais.
Au milieu d’entre eux deux se trouve le sélectionneur belge Marc Brys. Il a signé son contrat à lui proposé par le ministère susmentionné. Il a donc remplacé le coach Rigobert Song Bahanag dont les résultats étaient de plus en plus décevants à la tête de l’équipe fanion.
Seulement, Samuel Eto'o Fils et les autres membres du comité exécutif de la Fecafoot regrettent la démarche de l’autorité Kombi qui ne les a pas associés à la chose. Mouelle Kombi a reçu des instructions fermes, selon ce que lui aussi raconte.
Finalement, ce jeu de chat et de souris déplaît à Marc Brys qui aurait décidé, selon nos renseignements, de faire valoir ses droits. Il a quand même signé un contrat en bonne et due forme comme il l’a lui-même confirmé à plusieurs reprises. Alors pourquoi l’empêcherait-on de faire correctement son travail ? C’est une question qu’il se pose.
Sur le réseau social X, Allez les Lions a écrit : « Marc Brys est en colère face à l’imbroglio subsistant entre la Fecafoot et le ministère des Sports, ce dernier lui ayant promis que la situation sera régularisée après sa tournée européenne ».
Mais malheureusement, « ce n’est toujours pas le cas à ce jour. De plus, le technicien belge attend depuis vendredi dernier que le secrétaire général de la Fecafoot signe les convocations des présélectionnés. Pas de réponse. Toujours pas de contact entre les deux hommes », lit-on.
Marc Brys va-t-il attendre éternellement ? Selon certaines indiscrétions, il penserait même déjà à laisser tomber l’éponge, même si cette éventualité est à prendre avec des pincettes.
Pour quelques Camerounais un peu fanatiques de Samuel Eto'o Fils, « Marc Brys n’a encore rien vu », « il sait qu’il a affaire aux Camerounais ? S’il sait, il fuit maintenant, il est encore temps ».