C'est le site journalducameroun.com qui révèle l'affaire en fin de soirée ce lundi : « deux présumés sécessionnistes se donnent la mort en cellule à Mundemba ».
Il est pour l'instant impossible de dire avec exactitude si les deux personnes qui étaient gardées à vue dans les cellules de la Brigade de gendarmerie se sont effectivement donné la mort dimanche ou si elles ont été liquidées en douce par les "propriétaires" des lieux.
Selon le site, elles y étaient depuis samedi pour "exploitation". Les deux morts dont l'identité n'a pas été révélée auraient « fait irruption dans la ville de Mundemba la veille, alors que se tenaient les festivités du mariage d'un militaire. ».
S'en seraient alors suivis des échanges de coups de feu entre les forces de défense et les assaillants, à l'issue desquels « deux combattants présumés sécessionnistes ont été arrêtés et des fusils de chasse, des machettes, des couteaux et des gris-gris ont été saisis » selon nos confrères qui ajoutent que conduits à la brigade et placés en détention, les deux présumés combattants ont subi un interrogatoire, mais ont refusé de parler.
Toutes informations qui n'accréditent pas nécessairement la thèse du suicide, mais laissent plutôt penser que l'interrogatoire pourrait avoir été plutôt très musclé et aurait eu pour résultat la mort maquillée en suicide.
Comme il y a environ un an avec l'évêque de Bafia, Monseigneur Jean-Marie Benoît Bala, tué par ses ravisseurs qui avaient pris soin de laisser sur le siège de son véhicule un mot prétendument écrit par lui et disant « Je suis dans l'eau ».
Nous y reviendrons.